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Auvu de l'implantation d'une ProthÚse Totale de Hanche par Voie Antérieure Mini-Invasive, nous avons (en plus des informations que vous trouverez dans le site web) édité un livret d'information-patient que vous pouvez consulter et télécharger. Téléchargez notre livret d'information Patient pour plus d'information (PDF, 324 Ko) (PDF
Devoir remplacer l'articulation d'une hanche usĂ©e contre une neuve suscite des questions. Les rĂ©ponses du Pr Philippe Hernigou, chirurgien 140 000 prothĂšses posĂ©es chaque annĂ©e en France, le remplacement dâune hanche usĂ©e est de plus en plus pratiquĂ©. Ce qui nâempĂȘche pas de sâinterroger sur cet implant qui, en plus de remplacer lâarticulation dĂ©fectueuse, doit permettre de ne plus souffrir et de retrouver sa mobilitĂ©. parle-t-on de prothĂšse totale de hanche ? La prothĂšse totale se compose dâune tige implantĂ©e dans le fĂ©mur, dâun col et dâune tĂȘte qui va sâarticuler avec le bassin. Elle remplace la partie abĂźmĂ©e de lâos. Lors dâune fracture due Ă une chute, on se limite parfois Ă une hĂ©miarthroplastie demi-hanche qui ne remplace que la partie supĂ©rieure du fĂ©mur. La prothĂšse est fabriquĂ©e soit en polyĂ©thylĂšne soit en cĂ©ramique. On en dĂ©nombre aujourdâhui plus de 700 sortes ! quel moment le remplacement de lâarticulation devient-il inĂ©vitable ? Lorsque les douleurs sont telles que lâactivitĂ© quotidienne comme monter un escalier, sortir de chez soi, marcher assez longtemps⊠devient trĂšs difficile. 3. Existe-t-il une limite dâĂąge pour ĂȘtre opĂ©rĂ© ? Non, les vraies limites seront les pathologies associĂ©es en particulier les affections cardiaques et pulmonaires qui peuvent rendre lâintervention dangereuse. La prothĂšse de hanche est une chirurgie fonctionnelle qui ne doit pas mettre en danger la vie du patient. maladies chroniques constituent-elles un obstacle Ă lâintervention ? Non, pas spĂ©cifiquement. Elles peuvent parfois justifier lâintervention ; câest par exemple le cas de la polyarthrite rhumatoĂŻde. 5. La prothĂšse de hanche est-elle conçue sur mesure ? GĂ©nĂ©ralement non, car les industriels fabriquent des prothĂšses de toutes les dimensions. Elles permettent de rĂ©pondre Ă 98% des cas. Seules les personnes de grande ou de petite taille peuvent avoir besoin dâun modĂšle rĂ©alisĂ© sur mesure. 6. Comment le chirurgien choisit-il le modĂšle qui va ĂȘtre posĂ© ? Cela dĂ©pend essentiellement de lâĂąge du patient. Ainsi, le chirurgien optera pour un modĂšle en cĂ©ramique chez une personne dâĂąge jeune. Pour un patient de plus de 80 ans, il choisira un systĂšme antiluxation en polyĂ©thylĂšne il sâagit dâun cotyle Ă double mobilitĂ© ou cotyle rĂ©tentif, spĂ©cialement conçu pour Ă©viter la luxation postopĂ©ratoire. 7. Le matĂ©riau utilisĂ© est-il sans risque ? Aucun des matĂ©riaux ne pose de problĂšme testĂ©s depuis longtemps, ils sont trĂšs bien tolĂ©rĂ©s. 8. La prothĂšse peut-elle sâinfecter ou se desceller ? Il y a toujours un risque dâinfection de lâordre de 1% variable selon les individus, car le corps humain contient naturellement des bactĂ©ries. Quant au risque de descellement, il existe avec le temps, en raison du vieillissement qui modifie lâos et peut altĂ©rer la fixation de la prothĂšse. Une nouvelle intervention est possible jusquâĂ un Ăąge avancĂ©, mais il sâagit alors dâun geste chirurgical plus lourd et plus dĂ©licat que la pose initiale. 9. Combien de temps dure une prothĂšse ? Entre 15 et 20 ans, mais tout dĂ©pend de lâĂąge et de lâactivitĂ© de la personne. Elle aura une durĂ©e de vie plus courte chez quelquâun de jeune, donc de plus actif que chez une personne ĂągĂ©e. 10. Son bon fonctionnement suppose-t-il un suivi rĂ©gulier ? Deux Ă trois visites de contrĂŽle sont nĂ©cessaires durant la premiĂšre annĂ©e qui suit lâintervention, puis une tous les ans ou tous les deux ans, avec une radiographie Ă lâappui. 11. Au bout de combien de temps retrouve-t-on lâusage de sa hanche au point de lâoublier ? Les patients remarchent dĂšs le lendemain de lâopĂ©ration ou dans les deux ou trois jours suivants. Ils parviennent Ă oublier leur prothĂšse dans un dĂ©lai de 3 Ă 6 mois. 12. Avec une prothĂšse peut-on pratiquer un sport ? Un patient peut sâadonner sans problĂšme Ă toutes les activitĂ©s physiques ou sports de loisirs usuels natation, vĂ©lo, gymnastique, marche, jogging sur terrain soupleâŠ. Mais il vaut mieux Ă©viter la compĂ©tition et les sports impliquant des mouvements hors norme avec risque de luxation football, judo ou saut en parachute. Quant Ă la pratique du ski, elle est possible mais avec prudence, sous rĂ©serve quâelle soit dĂ©jĂ parfaitement maĂźtrisĂ©e. Dans le cas contraire, mieux vaut sâabstenir⊠Nos remerciements au Pr Philippe Hernigou, PrĂ©sident SociĂ©tĂ© Française de Chirurgie OrthopĂ©dique et Traumatique SOFCOT et chef du service de chirurgie orthopĂ©dique au CHU Henri Mondor CrĂ©teil. A lire aussi sur le 9 conseils de nos experts pour soulager son arthroseLappui complet est autorisĂ© (sauf avis contraire du chirurgien ) Les cannes anglaises sont une aide Ă la marche les premiers jours , mais on peut les supprimer dĂšs que possible ( sauf avis
Quand peut-on intervenir sur une prothĂšse de hanche ? Intervenir sur une hanche dĂ©jĂ prothĂ©sĂ©e est possible dans deux circonstances Soit au terme de lâusure normale des implants, de nombreuses annĂ©es aprĂšs leur pose ; Soit en cas de dysfonctionnement de la prothĂšse. Dans tous les cas, la reprise est prĂ©cĂ©dĂ©e dâune dĂ©marche diagnostique rigoureuse prĂ©cisant lâĂ©tat des muscles et des tendons, la qualitĂ© du stock osseux et de la fixation prothĂ©tique, le positionnement des implants et leur usure, les rĂ©fĂ©rences de la prothĂšse implantĂ©e et la voie dâabord utilisĂ©e lors de la pose. Le diagnostic dâinfection est rare mais doit ĂȘtre Ă©voquĂ© en cas de dysfonctionnement atypique. Sur le plan technique, diverses solutions chirurgicales sont possibles de façon graduelle Intervention sur les muscles, tendons, parties molles ou calcifications sans modifier les implants en place ex rĂ©paration tendineuse aprĂšs voie de Hardinge ; Changement simple isolĂ© dâun composant, sans toucher lâautre composant prothĂ©tique ex changement du cotyle pour conflit avec le psoas ; Changement bipolaire de lâimplant cotyloĂŻdien et de lâimplant fĂ©moral ex descellement bipolaire des implants ; Changement avec ostĂ©osynthĂšse ou renfort mĂ©tallique ex ostĂ©olyse du bassin par usure de la prothĂšse ; Changement avec reconstruction osseuse par greffe ex destruction osseuse Ă©voluĂ©e pĂ©riprothĂ©tique. La durĂ©e de lâintervention varie de une heure et demi Ă plus de quatre heures selon les situations. Lâhospitalisation dure habituellement six nuits. La reprise de la marche en appui peut ĂȘtre immĂ©diate ou diffĂ©rĂ©e de six semaines en cas de greffe osseuse. Dans tous les cas, lâobjectif est de restaurer une articulation stable, mobile et indolore, autorisant la reprise des activitĂ©s sans limitation. Douleur aprĂšs prothĂšse Sauf exception, une douleur persistante aprĂšs prothĂšse de hanche est un signe de dysfonctionnement ou de lĂ©sion et est accessible Ă un traitement. La dĂ©marche diagnostique dĂ©bute en Ă©liminant les causes de douleur projetĂ©es sciatalgie, cruralgie, hernie pariĂ©tale, insuffisance artĂ©rielle. Une douleur identique avant et aprĂšs implantation de prothĂšse Ă©voque une erreur dâindication initiale. Les causes effectivement liĂ©es Ă la hanche sont multiples Conflit du tendon psoas sur un dĂ©bord de la prothĂšse ; Rupture ou inflammation des tendons fessiers ; MicromobilitĂ© de la tige ou de la cupule, descellement ; Ossification pĂ©ri articulaire, lĂ©sion musculaire ; LĂ©sion nerveuse nerfs sciatique, crural, cutanĂ© latĂ©ral, algodystrophie ; Infection du site opĂ©ratoire ; LĂ©sion tumorale. Quelle que soit la situation, il faut persĂ©vĂ©rer et trouver la cause de la douleur au moyen dâun examen clinique complet et dâexplorations exhaustives. La lecture du compte-rendu opĂ©ratoire est essentielle pour diagnostiquer les causes reliĂ©es Ă la technique opĂ©ratoire. Un deuxiĂšme avis chirurgical puis un troisiĂšme trouvent ici toute leur place en apportant un regard neuf et expĂ©rimentĂ©. La douleur dâorigine psychiatrique » doit absolument ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un diagnostic dâĂ©limination car la majoritĂ© des causes identifiĂ©es sont accessible Ă un traitement interventionnel efficace. Boiterie aprĂšs prothĂšse de hanche Quelques semaines aprĂšs implantation dâune prothĂšse de hanche, il est normalement possible de marcher sans douleur et sans boiterie. Si ce nâest pas le cas, diffĂ©rentes causes du dysfonctionnement doivent ĂȘtre Ă©voquĂ©es Toutes les causes de douleur de prothĂšse de hanche peuvent ĂȘtre Ă lâorigine dâune boiterie Conflit avec le psoas ; Descellement des implants avec ou sans infection ; Tendinite des fessiers, bursite trochantĂ©rienne. Dâautres causes mĂ©caniques sont Ă Ă©voquer, en particulier une modification de longueur ou de latĂ©ralisation de la hanche qui modifie le trajet des muscles et les rend parfois insuffisants. Une prothĂšse de hanche suivie dâun raccourcissement ou dâun allongement du membre entraĂźne logiquement une boiterie. Certaines boiteries sont dues Ă lâatteinte des tendons/muscles lors de lâopĂ©ration voie transfessiĂšre de Hardinge, trochantĂ©rotomie. Enfin, il faut Ă©galement Ă©voquer les douleurs ayant une autre origine que la hanche trouble neurologique, cruralgie. Selon la cause identifiĂ©e, un traitement est habituellement possible, en particulier pour toutes les causes mĂ©caniques. La rĂ©paration dâune lĂ©sion tendineuse, la remise en tension des muscles ou la suppression dâun phĂ©nomĂšne douloureux entraĂźnent habituellement la disparition de la boiterie. Tendinite du psoas La survenue dâune tendinite du psoas aprĂšs implantation dâune prothĂšse de hanche est un Ă©vĂ©nement relativement frĂ©quent, pouvant concerner 1 Ă 5% des cas. Il sâagit dâune douleur antĂ©rieure, inguinale, qui nâĂ©tait habituellement pas prĂ©sente avant lâintervention. La douleur apparaĂźt quelques jours ou quelques semaines aprĂšs la chirurgie, puis devient invalidante car elle ne disparaĂźt pas malgrĂ© la rééducation. Les radiographies sont habituellement interprĂ©tĂ©es normales, la prothĂšse semble bien fonctionner. En rĂ©alitĂ©, il sâagit souvent dâun dĂ©bord de la cupule prothĂ©tique en avant, au contact du tendon psoas qui est irritĂ© et enflammĂ© par ce conflit. La flexion de hanche est douloureuse, voire impossible lorsque la tendinite est sĂ©vĂšre. Il convient alors de confirmer le diagnostic par une Ă©chographie, qui montre le dĂ©bord de la cupule, le contact avec le tendon, et une bursite inflammatoire avec inflammation du tendon. Si lâon infiltre une ampoule de cortisone au contact du tendon, la douleur disparaĂźt quelques semaines puis rĂ©apparaĂźt. Un scanner de hanche permet de mettre en Ă©vidence ce dĂ©bord de la cupule. Le traitement repose au choix sur lâune de ces interventions soit une arthroscopie de hanche pour sectionner le tendon tĂ©notomie du psoas ; soit une reprise de la cupule cotyloĂŻdienne pour implanter une cupule plus petite Ă distance du tendon psoas. Le rĂ©sultat est habituellement excellent, avec disparition dĂ©finitive de la tendinite. Enfin, il faut signaler que certaines tendinites du psoas peuvent Ă©galement ĂȘtre dues Ă un ostĂ©ophyte rĂ©siduel, en dehors de tout dĂ©bord de cupule. Bursite de hanche aprĂšs prothĂšse Une bursite est une petite poche inflammatoire et douloureuse remplie de liquide, qui tĂ©moigne de la souffrance de certaines structures pĂ©riarticulaires comme les tendons. Sa survenue aprĂšs prothĂšse de hanche est souvent associĂ©e Ă la prĂ©sence de fils mĂ©talliques pose de prothĂšse par trochantĂ©rotomie. Une autre situation est la prĂ©sence dâune rupture des tendons fessiers aprĂšs voie de Hardinge abord trans glutĂ©al. Enfin, il existe certains cas de bursite autour dâostĂ©ophytes. Le diagnostic est rĂ©alisĂ© grĂące Ă une Ă©chographie de hanche. Le traitement repose en premier lieu sur les anti-inflammatoires ou sur la ponction infiltration de la bursite cortisone. En cas de persistance, il faut intervenir chirurgicalement, et supprimer la cause de lâinflammation retrait des fils irritants, rĂ©paration des tendons lĂ©sĂ©s, etc Usure de prothĂšse de hanche Toute prothĂšse de hanche implantĂ©e dans lâorganisme est soumise Ă des phĂ©nomĂšnes dâusure, dans la mesure oĂč lâabsence complĂšte de frottement comme la perfection de la lubrification nâexistent pas. Cette usure est toutefois trĂšs progressive, et indolore. Dans certains cas cependant, lâusure dâune prothĂšse de hanche est problĂ©matique et doit ĂȘtre prise en compte une usure trĂšs importante du plastique prothĂ©tique cupule cotyloĂŻdienne en polyĂ©thylĂšne peut se produire aprĂšs plusieurs annĂ©es, gĂ©nĂ©rant de multiples dĂ©bris dont lâĂ©vacuation sâaccompagne dâune destruction osseuse ostĂ©olyse autour de la prothĂšse. lâusure des parties mĂ©talliques de la prothĂšse de hanche est un phĂ©nomĂšne anormal qui peut gĂ©nĂ©rer des phĂ©nomĂšnes de mĂ©tallose voire de tumeur synoviale bĂ©nigne douloureuse. Câest le cas de certains resurfaçages, ou de prothĂšses Ă couple mĂ©tal/mĂ©tal. Lorsque lâusure est isolĂ©e et peu importante, il convient de la surveiller sans intervenir. Lorsque lâusure sâaccompagne de destruction osseuse ou de douleurs, il faut sans tarder changer les implants usĂ©s contre de nouveaux implants afin de prĂ©server le capital osseux. Dans tous les cas, une prothĂšse de hanche doit ĂȘtre surveillĂ©e par des radiographies rĂ©guliĂšres tout au long de la vie, car lâusure, mĂȘme sĂ©vĂšre, est souvent totalement indolore. Descellement de prothĂšse de hanche Le descellement dâun prothĂšse de hanche est lâapparition dâune mobilitĂ© entre lâimplant et lâos sous jacent. Il sâagit dâun Ă©vĂšnement qui peut ĂȘtre douloureux ou indolore, dont le diagnostic est radiologique. DiffĂ©rentes causes de descellement sont possibles usure prothĂ©tiques ânormaleâ aprĂšs ne nombreuses annĂ©es ; descellement prĂ©coce par insuffisance de tenue mĂ©canique de la prothĂšse initiale ; infection du site opĂ©ratoire. Dans tous les cas, il convient dâagir sans tarder, car le descellement dâune prothĂšse de hanche conduit Ă une destruction progressive de lâos qui entoure lâimplant devenu mobile ostĂ©olyse. Il faut reprendre lâintervention et changer lâimplant descellĂ© contre un nouvel implant, en effectuant des prĂ©lĂšvements bactĂ©riologiques pour Ă©liminer un processus infectieux. Par ailleurs, rappelons que toute prothĂšse doit ĂȘtre surveillĂ©e par des radiographies rĂ©guliĂšres tout au long de la vie, car lâusure et le descellement peuvent ĂȘtre indolores. Luxation de prothĂšse de hanche La luxation de prothĂšse de hanche est souvent associĂ©e Ă la pratique de voie postĂ©rieure lors de la pose de prothĂšse technique de Moore. La section des muscles rotateurs externe augmente le risque de luxation, comparĂ©e Ă la voie antĂ©rieure de hanche qui ne sectionne aucun muscle. La luxation, surtout lorsquâelle est rĂ©pĂ©tĂ©e, est un Ă©pisode traumatisant qui nĂ©cessite un transport dâurgence en service chirurgical pour rĂ©duction sous anesthĂ©sie. La dĂ©marche diagnostique apprĂ©cie lâĂ©tat neuromusculaire et gĂ©nĂ©ral. Il faut prendre connaissance du compte rendu opĂ©ratoire voie dâabord, diamĂštre de la tĂȘte prothĂ©tique, rĂ©fĂ©rences des implants. Une malposition des implants est cherchĂ©e sur les radiographies et sur un scanner. Lâusure est Ă©galement apprĂ©ciĂ©e sur les radiographies. Le traitement repose sur la reprise chirurgicale rĂ©paration des muscles rotateurs externes, changement du positionnement des implants, pose dâun cotyle double mobilitĂ©. Le traitement prĂ©ventif repose sur un programme dâĂ©ducation des chirurgiens. La voie antĂ©rieure sans section musculaire est une technique offrant un risque de luxation proche de zĂ©ro et autorisant tous les mouvements sans restriction. Infection de prothĂšse de hanche Lâinfection dâune prothĂšse de hanche est un Ă©vĂ©nement grave, dont la frĂ©quence est infĂ©rieure Ă 1% des prothĂšses posĂ©es. Le diagnostic repose sur un faisceau dâarguments anomalie de cicatrisation, Ă©coulement, baisse de lâĂ©tat gĂ©nĂ©ral, fiĂšvre, douleurs de hanche nuit et jour, apparition de signes radiologiques de destruction osseuse autour de la prothĂšse, augmentation de marqueurs biologiques de lâinflammation leucocytes, vitesse de sĂ©dimentation, CRP. Parfois, lâinfection est difficile Ă diagnostiquer car les signes sont modĂ©rĂ©s ou atypiques. La rĂ©alisation dâune ponction biopsie mise en culture sous radiographie est un bon moyen pour prouver lâexistence dâune infection profonde de la hanche. Lorsque le diagnostic est confirmĂ©, il faut envisager impĂ©rativement une reprise chirurgicale pour laver et gĂ©nĂ©ralement retirer les implants infectĂ©s. LâantibiothĂ©rapie est prolongĂ©e et doit ĂȘtre instituĂ©e aprĂšs lâintervention chirurgicale, en sâappuyant sur lâantibiogramme du germe coupable. La prĂ©vention des infections du site opĂ©ratoire aprĂšs chirurgie de la hanche repose sur un ensemble dâactions information du patient et dĂ©pistage prĂ©-opĂ©ratoire des infections dentaires ou autres, antibioprophylaxie durant lâintervention, prĂ©cautions dâasepsie chirurgicale, qualitĂ© des soins post-opĂ©ratoires⊠Chirurgie de recours de la hanche La chirurgie de recours dĂ©signe une prise en charge lourde ou difficile, pour une situation extrĂȘme ou particuliĂšrement inhabituelle. Deux situations particuliĂšres peuvent ĂȘtre rencontrĂ©es dans le cas de chirurgie de recours aprĂšs prothĂšse de hanche soit un diagnostic Ă©vident nĂ©cessitant une chirurgie particuliĂšrement complexe reconstruction osseuse Ă©tendue en cas de descellement et ostĂ©olyse par exemple ; soit un diagnostic difficile prothĂšse douloureuse sans aucune explication malgrĂ© de nombreuses consultations et de nombreux examens complĂ©mentaires. Rappelons quâune prothĂšse de hanche doit ĂȘtre stable, mobile et indolore. Si ce nâest pas le cas, il est trĂšs probable quâun problĂšme existe et quâune solution peut ĂȘtre trouvĂ©e auprĂšs dâune centre pratiquant la chirurgie de recours de la hanche. Offrir une solution aux situations complexes ou âdĂ©sespĂ©rĂ©esâ est une des prioritĂ©s de notre Ă©quipe mĂ©dico-chirurgicale. En savoir plus sur les autres pathologiesProthĂšseTotale de la hanche par voie antĂšrieure. A la clinique Chantecler, une trĂšs grande majoritĂ© des prothĂšses de hanche sont posĂ©es par voie antĂ©rieure selon une technique minimale invasive. Vous trouverez sur cette page des informations utiles concernant l'intervention et les caractĂ©ristiques principales de notre techniqueGĂ©nĂ©ralitĂ©s sur la voie antĂ©rieure La voie antĂ©rieure de hanche ou voie de HUETER mini-invasive est un abord permettant la mise en place dâune prothĂšse de hanche. Cette technique permet dâobtenir une rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle rapide, et diminue de façon trĂšs importante le risque de luxation. Lâabord antĂ©rieur de la hanche permet en effet de ne pas traumatiser les muscles moteurs principaux de la hanche, moyen fessier et grand fessier. La rĂ©cupĂ©ration est ainsi plus rapide Ă court terme par rapport Ă une voie postĂ©rieure. Cet abord est qualifiĂ© de mini invasif car il permet de respecter les muscles moteurs de la hanche, ceux ci Ă©tant simplement Ă©cartĂ©s. Seules les voies antĂ©rieures mini-invasives ne comportent aucune section musculaire, et respectent les muscles abducteurs ainsi que les structures postĂ©rieures. La technique de la voie antĂ©rieure peut-ĂȘtre rĂ©alisĂ©e selon 2 modalitĂ©s principales, avec ou sans table orthopĂ©dique, selon les habitudes du chirurgien. Personnellement jâutilise une table orthopĂ©dique spĂ©cifique pour ce type dâintervention, qui permet dâavoir une position stable et reproductible du membre infĂ©rieur. La voie antĂ©rieure de hanche nâest pas toujours possible, en particulier lorsque la morphologie de la hanche est trĂšs modifiĂ©e, câest le cas des dysplasies sĂ©vĂšres, des sĂ©quelles traumatiques, ou de certaines reprises chirurgicales. Une obĂ©sitĂ© importante est Ă©galement une contre indication. Actuellement, je rĂ©alise plus de 90 % des prothĂšses de hanche de premiĂšre intention par Voie AntĂ©rieure Mini Invasive Planification prĂ©-opĂ©ratoire par ordinateur de la voie antĂ©rieure Planification prĂ© opĂ©ratoire Un clichĂ© radiographique spĂ©cial est rĂ©alisĂ© avant lâintervention, avec positionnement dâun repĂšre mĂ©tallique boule en mĂ©tal. Cette radiographie permet de dĂ©terminer prĂ©cisĂ©ment lâagrandissement et de faire des mesures osseuses prĂ©cises. Avec lâaide de calques informatiques, correspondant exactement Ă lâagrandissement des clichĂ©s, on peut planifier de façon trĂšs prĂ©cise le positionnement futur des implants prothĂ©tiques. CelĂ permet de dĂ©finir le niveau de coupe osseuse adaptĂ©e, de façon Ă reproduire lâanatomie de la hanche. Cette planification permet dâoptimiser au maximum le positionnement et la taille de la prothĂšse. Il existe effectivement pour chaque modĂšle de prothĂšse, plusieurs tailles pour sâadapter Ă toutes les morphologies osseuses. DĂ©roulement de lâintervention Lâinstallation du patient sur la table est en dĂ©cubitus dorsal couchĂ© sur le dos. Lâincision se fait en regard du relief du muscle TFL tenseur du fascia lata, sur une longueur de 6 Ă 10 cm 8 cm en gĂ©nĂ©ral en fonction de la morphologie. Les muscles sont ensuite Ă©cartĂ©s, permettant dâaborder lâarticulation de la hanche. La capsule articulaire est ouverte, permettant de recouper la tĂȘte fĂ©morale, qui est alors extraite. La prĂ©paration du cotyle se fait Ă lâaide de fraises dĂ©calĂ©es, permettant de diminuer la taille de lâincision. Puis la piĂšce cotyloidienne est mise en place. Le fĂ©mur proximal est prĂ©parĂ©, par le positionnement du membre infĂ©rieur en rotation EXTERNE, et HYPER-EXTENSION, pour favoriser lâexposition et la prĂ©paration du fĂ©mur. La tige fĂ©morale est alors implantĂ©e. On rĂ©alise ensuite des essais, permettant de vĂ©rifier la longueur des 2 membres, la stabilitĂ© de la prothĂšse, et lâabsence de contact inappropriĂ© entre les implants impingement. Les implants dĂ©finitifs sont alors mis en place. La fermeture du site opĂ©ratoire est simplifiĂ©e, car les muscles ont Ă©tĂ© uniquement Ă©cartĂ©s. Seule la gaine du muscle TFL est resuturĂ©e, puis la peau est refermĂ©e par un surjet intradermique. Habituellement, ce type de chirurgie ne nĂ©cessite pas de drainage post-opĂ©ratoire. Un exemple de voie antĂ©rieure, en vidĂ©o. Une animation de voie antĂ©rieure SĂ©jour en salle de rĂ©veil AprĂšs lâintervention, le patient est surveillĂ© pendant 1 Ă 2 heures en salle de rĂ©veil, au sein du bloc opĂ©ratoire. Retour en chambre DĂšs le retour en chambre, il est possible de boire, en fonction des recommandations de lâanesthĂ©siste. Le kinĂ©sithĂ©rapeute rĂ©alise alors le premier lever, avec reprise de la marche, dans la chambre, en appui complet, avec un dĂ©ambulateur ou 2 cannes. Des explications sont Ă©galement donnĂ©es par le kinĂ© sur les mouvements Ă Ă©viter. Le protocole de rĂ©cupĂ©ration rapide permet le plus souvent de se passer de perfusion dĂšs le retour en chambre, avec uniquement des comprimĂ©s anti douleur. Se lever le jour de son intervention permet de diminuer de façon trĂšs importante le risque de rĂ©tention dâurine et de sondage urinaire. Sortie de la clinique La sortie de la clinique est possible dĂšs le lendemain de lâintervention ou aprĂšs quelques jours si votre Ă©tat le nĂ©cessite. Cette sortie a lieu lorsque la rĂ©cupĂ©ration de la marche et de lâautonomie est acquise. Le retour se fait Ă domicile le plus souvent. Dans certains cas particuliers, un sĂ©jour en maison de repos est possible. Si tous les critĂšres dâadmissibilitĂ© sont remplis, votre intervention peut Ă©galement ĂȘtre envisagĂ©e en ambulatoire, avec entrĂ©e le matin et retour Ă votre domicile en fin de journĂ©e. Evaluez ici votre admissibilitĂ© Ă lâambulatoire. AprĂšs la sortie Des pansements sont rĂ©alisĂ©s tous les 3 jours par une infirmiĂšre, Ă domicile. La suture est faite avec un fil rĂ©sorbable, donc il nâest pas nĂ©cessaire dâenlever les fils, uniquement la boucle qui dĂ©passe si elle nâest pas tombĂ©e toute seule avant. La marche est possible et recommandĂ©e, en appui complet, avec 2 cannes au dĂ©but puis progressivement sans cannes. Le sevrage des cannes nĂ©cessite de 1 Ă 3 semaines le plus souvent. Une simple autorééducation est nĂ©cessaire, sauf cas particuliers. La reprise de la conduite automobile peut-ĂȘtre reprise dĂšs la 3Ă©me semaine. Une visite de controle est systĂ©matique auprĂšs de votre chirurgien dans les mois qui suivent lâintervention. La reprise du sport ne sera envisagĂ©e quâaprĂšs accord de votre chirurgien. Pour en savoir plus sur le sport et les prothĂšse âSport et prothĂšseâ Prendre RDV Les voies de Röttinger et Hueter permettent lâinsertion de prothĂšse de hanche par un abord mini-invasif intermusculaire sans section tendi-neuse. â La voie de Hueter est la version mini-invasive de la Smith Peterson ; la voie de Röttinger est la version mini-invasive de la Watson Jones. 1. VOIES DâABORD ANTĂRIEURES Pathologie de la hanche INTRODUCTION Traditionnellement, la hanche est abordĂ©e soit en latĂ©ral ou en postĂ©rieur. Les deux voies dâabord impliquent la section de muscles pour accĂ©der Ă lâarticulation de la hanche. Avec la voie antĂ©rieure mini-invasive, lâaccĂšs Ă lâarticulation se fait sans section de muscles. Lâutilisation de la table orthopĂ©dique et une instrumentation spĂ©cifique rendent possible le remplacement prothĂ©tique de la hanche par voie antĂ©rieure. Ceci explique des suites opĂ©ratoires souvent plus simples et une rĂ©cupĂ©ration souvent plus rapide. Les avantages de la prothĂšse totale de hanche par voie antĂ©rieure par rapport aux autres voies peuvent ĂȘtre rĂ©sumĂ©s en Une cicatrice de petite taille. Peu de douleurs post-opĂ©ratoires. Moins de restrictions post-opĂ©ratoires. Une hospitalisation plus courte. Pas de rééducation. Un risque trĂšs rĂ©duit de luxation. Une reprise rapide des activitĂ©s quotidiennes et sportives. INDICATIONS Plusieurs maladies et situations entraĂźnent la dĂ©tĂ©rioration du cartilage articulaire. La prothĂšse de hanche est une option thĂ©rapeutique qui permet de soulager vos douleurs articulaires qui limitent vos activitĂ©s quotidiennes. Parmi les pathologies on retrouve 1/ La coxarthrose qui est dĂ©finie par lâusure progressive du cartilage articulaire. Plusieurs causes Ă cela LâĂąge La dysplasie et luxation congĂ©nitale de hanche. LâobĂ©sitĂ© ⊠2/ SĂ©quelles de fracture de hanche. 3/ Arthrites rhumatismales. SYMPTOMES La douleur survenant au niveau de lâaine ou de la cuisse. Parfois, les douleurs touchent le genou. La raideur sâinstalle lentement. Restriction des mouvements et retentissement fonctionnel. DIAGNOSTIC Votre mĂ©decin ou Rhumatologue Ă©valuera votre arthrose par les symptĂŽmes que vous dĂ©crivez et des tests diagnostiques. Votre chirurgien orthopĂ©diste dirigera lâexamen physique, les examens radiographiques et autres examens complĂ©mentaires pour Ă©liminer dâautres causes. CHOIX DE LA PROTHESE Une prothĂšses totale de hanche comprend 3 Ă 4 parties La tige fĂ©morale qui se place Ă lâintĂ©rieure du fĂ©mur sa forme et sa dimension sont adaptĂ©es au fĂ©mur du patient, le col est solidaire de cette tige. La tĂȘte du fĂ©mur ou bille sâemboĂźte sur la tige et sâarticule avec le cotyle prothĂ©tique. Le cotyle prothĂ©tique est la partie qui se fixe dans le bassin, sa taille est adaptĂ©e au patient. De trĂšs nombreux modĂšles de prothĂšses de hanche existent, diffĂ©rents principalement par les matĂ©riaux utilisĂ©s, le type de fixation Ă lâos, et le couple de frottement. MODE DE FIXATION ET MATĂRIAUX DES IMPLANTS Fixation de la piĂšce fĂ©morale La tige fĂ©morale peut ĂȘtre scellĂ©e par du ciment chirurgical dans le fĂ©mur. La tige fĂ©morale peut Ă©galement ĂȘtre impactĂ©e elle est alors non cimentĂ©e. Elle est positionnĂ©e en contact intime avec lâos du fĂ©mur. Dans ce cas lĂ , la tige est habituellement recouverte dâune surface rugueuse constituĂ©e dâhydroxyapatite. Ce revĂȘtement assure la bonne intĂ©gration de la tige Ă lâos du patient. Fixation des cupules Un cotyle en polyĂ©thylĂšne sera cimentĂ©. Une cupule impactĂ©e recouverte dâune couche dâhydroxyapatite sera impactĂ©e dans le bassin pour favoriser son incorporation Ă l os du bassin. LE COUPLE DE FROTTEMENT DĂ©fini par la nature des matĂ©riaux utilisĂ©s au niveau de la cupule et de la tĂȘte fĂ©morale. Le couple mĂ©tal-polyĂ©thylĂšne tĂȘte en mĂ©tal et le cotyle en plastique Le couple cĂ©ramique-polyĂ©thylĂšne tĂȘte en cĂ©ramique et le cotyle en plastique Le couple cĂ©ramique- cĂ©ramique ou alumine-alumine la tĂȘte et lâinsert sont en cĂ©ramique. Le choix des implants tige cimentĂ©e ou non cimentĂ©e, cupule » cimentĂ©e ou non, type de couple de frottement etc⊠doit ĂȘtre adaptĂ© Ă la situation de chacun. Le choix se fera en prenant en compte plusieurs facteurs lâĂąge, la qualitĂ© de lâos, lâanatomie et les antĂ©cĂ©dents opĂ©ratoires de la hanche opĂ©rĂ©e. TECHNIQUE OPĂRATOIRE cf. vidĂ©o Lâintervention se dĂ©roule sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale ou loco-rĂ©gionale. Lâintervention dure en moyenne 1 heure. Le patient est installĂ© en dĂ©cubitus dorsal sur la table de traction. Lâincision, est dâenviron 8 cm. AprĂšs lâopĂ©ration, les phĂ©nomĂšnes douloureux restent peu prononcĂ©s. Ils sont gĂ©nĂ©ralement trĂšs bien contrĂŽlĂ©s par le traitement antalgique instituĂ© par lâanesthĂ©siste. La cicatrice de lâintervention sera contrĂŽlĂ©e rĂ©guliĂšrement. Le redon petit tuyaux drainant le sang est laissĂ© en place en moyenne 2 jours. SUITES POST-OPERATOIRES La douleur est gĂ©nĂ©ralement bien contrĂŽlĂ©e, toutefois il est possible dâavoir quelques phĂ©nomĂšnes algiques. La marche avec appui sâeffectue dĂšs le premier jour post-opĂ©ratoire en fonction des douleurs avec deux cannes puis une seule deux Ă quatre semaines. Des pansements sont Ă refaire tous les 2 Ă 3 jours durant une pĂ©riode de 2 semaines. Un traitement prĂ©ventif de la phlĂ©bite ainsi que sa surveillance sont impĂ©ratifs 6 semaines environ. La sortie de la clinique se fait gĂ©nĂ©ralement Ă votre domicile COMPLICATIONS Les Luxations le risque de luxation est trĂšs faible pour la voie antĂ©rieure. La ParesthĂ©sie la voie antĂ©rieure prĂ©sente un risque de lĂ©sion du nerf fĂ©moro-cutanĂ© â nerf exclusivement sensitif â sans rĂ©percussion fonctionnelle. Les fractures per-opĂ©ratoires. Les complications thrombo-emboliques phlĂ©bites, embolie pulmonaire. LâhĂ©matome. Lâinfection. Lâ inĂ©galitĂ© de longueurs des membres. Les risques Ă©numĂ©rĂ©s ci-dessus ne constituent pas une liste exhaustive. Chaque cas est particulier et les complications post-opĂ©ratoires peuvent ĂȘtre diverses et variĂ©es. Ilsâagit dâune complication heureusement devenue trĂšs rare grĂące aux techniques actuelles par voies antĂ©rieures ou voies mini-post ( Consignes aprĂšs une prothĂšse totale de hanche par voie antĂ©rieure . Consignes post opĂ©ratoires aprĂšs une prothĂšse de hanche, par voie antĂ©rieure. Surveillance . Il faut surveiller les constantes suivantes â FiĂšvre prendre sa tempĂ©rature matin et soir pendant 1semaine .nous joindre si plus de 38,5° Douleur du mollet peut traduire une phlĂ©bite , consulter au moindre doute . Douleur thoracique toute douleur thoracique doit faire consulter en urgences Pansement fait par une infirmiĂšre , si problĂšme elle vous demandera de vous mettre en contact avec nous. En cas de saignement du pansement , la premiĂšre chose Ă faire est de remettre des compresses et une bande un peu compressive sur le premier pansement . Et refaire le pansement le lendemain matin. Sinon il faut reconsulter aux urgences . Douleur la douleur doit ĂȘtre modĂ©rĂ©e ou moyenne , en cas de douleur importante 8/10 , qui rĂ©siste au traitement prescrit , il faut revoir votre mĂ©decin , ou les urgences , ou le chirurgien pour modifier le traitement et vĂ©rifier lâabsence de complications . Surveillance par prises de sang Surveillance des plaquettes 1 fois par semaine tant que dure le traitement anticoagulant. Surveillance de lâhĂ©moglobine , aprĂšs les prothĂšses de hanche ou de genou 2 prises de sang dans les 2 semaines qui suivent lâintervention NumĂ©ration formule sanguine â â â â â â â â â â â â â â Traitement mĂ©dical . Le traitement est adaptĂ© Ă chaque patient en fonction de multiples critĂšres Ăąge, jour de sortie, allergies , intolĂ©rance , etc .... Antalgique mĂ©dicament contre la douleur Paracetamol Doliprane. , Co Doliprane Acupan ampoules que lâon casse sur un sucre et que lâon fait fondre sous la langue Anti-inflammatoire a un effet contre la douleur dans les premiers jours aprĂšs les interventions , contre indiquĂ© en cas de problĂšmes gastriques. On adapte le traitement Ă lâintensitĂ© des douleurs , en arrĂȘtant la codĂ©ine des que lâon peut. Anticoagulant ce sont des piqĂ»res dâhĂ©parine innohep 4500, lovenox qui sont Ă faire pour une durĂ©e variable pour chaque patient en fonction de ses risques de phlĂ©bite . Elles sont prescrites par une infirmiĂšre mais si vous savez les faire, vous pouvez les faire vous mĂȘme . Elles nĂ©cessitent une surveillance des plaquettes â Effets secondaires possible du traitement mĂ©dical. Les effets secondaires possibles de ces mĂ©dicaments et leurs traitement - intolĂ©rance gastrique brulure estomac avec les anti-inflammatoires surgam, voltarene, profenid. - nausĂ©es vomissements , effets secondaire de la morphine , ou de la codĂ©ine. acupan , co doliprane ; dafalgan codĂ©inĂ©, ixprim . - constipation effet secondaire de la morphine , ou de la codĂ©ine. acupan , co doliprane ; dafalgan codĂ©inĂ©, ixprim - somnolence. effet secondaire de la morphine , ou de la codĂ©ine. acupan , co doliprane ; dafalgan codĂ©inĂ©, ixprim Des traitements de ces effets secondaires peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires - intolĂ©rance gastrique brulure estomac arrĂȘt des antiinflammatoires +++. et traitement antiulcĂ©reux Mopral OmĂ©prazole nausĂ©e vomissements , effets secondaire de la morphine , ou de la codĂ©ine traitĂ© par PrimpĂ©ran pendant 5 jours au maximum constipation bien boire , 1,5 litre dâeau par jour , et prise de Lansoyl Contention veineuse et poches de glace. Pour Ă©viter un hĂ©matome et les douleurs . Il faut mettre les poches de glace au moins 4 fois 45 minutes par jour les premiers jours. Il faut si possible mettre les bas de contention veineuse pendant 1 mois â Immobilisation et appui Lâappui complet est autorisĂ© sauf avis contraire du chirurgien Les cannes anglaises sont une aide Ă la marche les premiers jours , mais on peut les supprimer dĂšs que possible sauf avis contraire du chirurgien Rééducation fonctionnelle. Elle est accessoire dans la prothĂšse de hanche , surtout si elle est rĂ©alisĂ©e par voie antĂ©rieure . Si vous avez du mal Ă trouver un kinĂ© Ă domicile, vous ne faites pas de KinĂ©. On rĂ©apprend Ă marcher , les escaliers sont autorisĂ©s dĂšs le dĂ©part. Comment on marche . Le plus normalement possible ! On supprime les cannes anglaises dĂšs que possible Un rĂ©hausseur de toilettes peut ĂȘtre utile pendant quelques semaines pour Ă©viter d'ĂȘtre assis trop bas . â Comment nous joindre en cas de problĂšme . nous sommes prĂȘts Ă vous recevoir trĂšs rapidement en consultation, et un service d'urgence est toujours disponible jusqu'Ă 21 heures Ă la Francilienne et Ă HPMV , Ă Bry sur Marne , et 24/24 Ă la clinique Paul D'Egine Ă Champigny . - en cas de problĂšme d'urgence relative , revenez nous voir en consultation 01 55 25 01 78 - en cas de problĂšme vraiment urgent , vous pouvez venir aux urgences de l'un de nos Ă©tablissements Pontault, maison de santĂ© Francilienne 8h/22h 01 64 43 43 43 . Bry sur Marne HPMV 8h/22h 01 49 14 80 70. Champigny urgences 24/24 01 49 83 67 11 pour nous joindre par mail Pour joindre notre secrĂ©tariat par mail robin-elis Consultation de contrĂŽle . En gĂ©nĂ©ral 1mois aprĂšs lâintervention , avec une radiographie de contrĂŽle. La radio est faite 45mn avant la consultation , dans le service de radio . Vous nâavez pas besoin dâordonnance , il vous suffit de montrer votre feuille de sortie . !!!!!! VĂ©rifiez bien oĂč vous a Ă©tĂ© donnĂ© votre consultation de contrĂŽle, sur votre feuille de sortie Pontault, Champigny, Bry sur Marne Que peut on faire aprĂšs lâintervention. Ătre passager dans une voiture oui en faisant attention en montant et descendant Conduire une voiture Ă partir de 3 semaines pour les voies antĂ©rieures Monter descendre des escaliers dĂšs le dĂ©part Faire du sport dâentretien 4 mois Courir 1 an Faire du sport normalement 1 an Se mettre Ă genoux oui, pas avant 6 mois Prendre lâavion oui si possible au moins 6semaines aprĂšs lâopĂ©ration , avec prĂ©vention des phlĂ©bites si dans les 12 premiers mois ! Combien de temps pour avoir le rĂ©sultat final de lâintervention . 6 mois. Descriptionde la technique chirurgicale utilisĂ©e par le Dr Nicolas BONIN pour la mise en place des prothĂšse totale de hanche.Il s'agit de la fameuse voie an
La prothĂšse de la hanche Quâest ce que câest ? Pourquoi et quand se faire opĂ©rer ? Les avancĂ©es sur cette intervention, Les activitĂ©s aprĂšs cette opĂ©ration . Si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ©s, lisez ce qui suit, câest un article du Dr LUCA CAPUANO responsable du service dâorthopĂ©die et traumatologie de lâHĂŽpital Bonnet de FrĂ©jus , il nous est proposĂ© par notre adhĂ©rent et ami Dr Fred Erick-Camus, que nous remercions chaleureusement. Vous pouvez cliquer sur une page pour mieux la lire, la page sâaffiche alors dans une nouvelle fenĂȘtre, vous devez revenir sur la fenĂȘtre initiale pour continuer la lecture. Avec plus de 740 000 interventions par an en France, la prothĂšse de hanche est dĂ©sormais une des opĂ©rations les plus frĂ©quemment pratiquĂ©es en orthopĂ©die. Chirurgie par voie antĂ©rieure mini invasive, nouveaux matĂ©riaux, rééducation amĂ©liorĂ©e aprĂšs chirurgie avec un faible taux de complications, sâil est une intervention chirurgicale qui amĂ©liore considĂ©rablement la qualitĂ© de vie, câest bien la pose dâune prothĂšse de hanche tant elle rĂ©sout de façon spectaculaire douleur et handicap. Pourquoi se faire opĂ©rer dâune prothĂšse de hanche et quand? Dr CAPUANO Lâindication plus frĂ©quente est la coxarthrose usure de lâarticulation dans plus de 70 % des cas, puis les fractures du col fĂ©moral, les maladies inflammatoires type polyarthrite rhumatoĂŻde ainsi que lâostĂ©onĂ©crose de la tĂȘte du fĂ©mur. LâinefficacitĂ© des mĂ©dicaments contre la douleur au fur et Ă mesure de lâĂ©volution de la maladie, la perte dâautonomie et la dĂ©gradation de qualitĂ© de vie du patient rendent Ă©gitime le recours Ă la chirurgie prothĂ©tique. Avant on opĂ©rait souvent des personnes ĂągĂ©es et avec moins de demandes fonctionnelles. De nos jours ce nâest pas inhabituel dâopĂ©rer des patients en pleine activitĂ© autour des 50 ans, parfois plus jeunes. Ces patients veulent reprendre le travail et une vie normale le plus vite possible, ainsi que refaire des activitĂ©s de loisir. Pour rĂ©pondre Ă ces nouvelles exigences, la chirurgie qui est en progression constante, a vu dĂ©velopper des techniques mini-invasives. Quelles avancĂ©es au bloc opĂ©ratoire en terme de technique de pose de la prothĂšse de hanche? JusquâĂ rĂ©cemment encore, dĂ©crit le Dr CAPUANO, il Ă©tait difficile dâĂ©viter toutes lĂ©sions tissulaires. Le chirurgien Ă©tait obligĂ© de passer par le cĂŽtĂ© ou par la face postĂ©rieure de la hanche. Ces techniques latĂ©rales et postĂ©rieures imposaient toutefois la section des tendons. MĂȘme si ces structures sont suturĂ©es en fin dâintervention, elles mettent plusieurs semaines Ă cicatriser, ce qui explique des cas de boiterie de longue durĂ©e et des douleurs plus importantes. La voie dâabord antĂ©rieure directe est la seule qui respecte Ă la fois les muscles et les nerfs. Elle a Ă©tĂ© utilisĂ© pour la premiĂšre fois pour la pose dâune prothĂšse de hanche en France par les frĂšres Robert et Jean Judet au CHU Raymond PoincarĂ© de Garches en 1947. Son Ă©volution mini-invasive actuelle que nous utilisons au sein de lâĂ©quipe du CHI de FrĂ©jus, a Ă©tĂ© dĂ©crite par un autre chirurgien Parisien, le Dr Laude au cours des 20 derniĂšres annĂ©es. Elle permet un respect de toutes les structures pĂ©ri-articulaires pour mettre en place une prothĂšse de hanche. Nous faisons dĂ©sormais une chirurgie strictement intra-articulaire. Aucun muscle ou tendon nâest sectionnĂ©, mĂȘme la capsule articulaire est simplement ouverte puis refermĂ©e en fin dâintervention. Dans mon cas, jâai eu lâhonneur dâĂȘtre formĂ© Ă la chirurgie par voie antĂ©rieure par le Pr. Thierry Judet , le fils de Robert Judet au CHU Raymond PoincarĂ© de Garches oĂč jâai fait mon assistanat de 2003 Ă 2005, puis plus tard par le Dr Laude. Depuis je suis devenu chirurgien formateur pour cette technique. A lâheure actuelle, environ 15 % des prothĂšses sont faites en France par voie antĂ©rieure mais je suis convaincu que ce pourcentage augmentera fortement au fil des annĂ©es, compte tenu de ses avantages Quels rĂ©sultats peut-on espĂ©rer suite Ă lâintervention en utilisant cette technique? Dr CAPUANO Cette intervention donne de trĂšs bons rĂ©sultats en ce qui concerne la disparition des douleurs et la reprise de la mobilitĂ© et ce chez plus de 90% des patients opĂ©rĂ©s. Ces patients retrouvent pratiquement une qualitĂ© de vie normale. De nombreux travaux dans la littĂ©rature internationale montrent des avantages de la voie antĂ©rieure mini-invasive sur le court et le moyen terme une diminution des douleurs postopĂ©ratoires, une rĂ©cupĂ©ration plus rapide car la rééducation peut commencer le jour mĂȘme, un sĂ©jour hospitalier Ă©courtĂ© Ă deux ou trois jours en moyenne, et une diminution nette du risque de luxation de la hanche les muscles Ă©tant parfaitement conservĂ©s, ils assurent une meilleure stabilitĂ© de la prothĂšse. La plupart des patients peuvent abandonner les cannes au bout de quelques jours et rĂ©utiliser la voiture 2-3 semaines aprĂšs la chirurgie. Si le patient est en bonne santĂ© et bien entourĂ© une chirurgie ambulatoire est aussi envisageable. Quelles avancĂ©es en termes de matĂ©riaux? Dr CAPUANO Les matĂ©riaux employĂ©s sont aujourdâhui de plus en plus performants et parfaitement bien tolĂ©rĂ©s. Les parties en mouvement que lâon appelle le couple de friction » ont Ă©normĂ©ment Ă©voluĂ©. Le polyĂ©thylĂšne utilisĂ© pour la rĂ©alisation du cotyle la demi-sphĂšre creuse implantĂ©e dans lâos du bassin qui sâarticule autour dâune tĂȘte en cĂ©ramique ou en mĂ©tal est dĂ©sormais plus rĂ©sistant, sa durĂ©e de vie est passĂ©e de quinze Ă vingt-cinq ans, voire plus. Mais câest surtout le couple cĂ©ramique-cĂ©ramique qui Ă mon avis reprĂ©sente lâĂ©volution plus significative, une bonne nouvelle notamment pour les patients plus jeunes car il est inusable, dĂ©crit le Dr CAPUANO, Une fois posĂ©e, la prothĂšse tout cĂ©ramique ne se dĂ©tĂ©riore pas et nâabĂźme pas lâos nous nâavons donc plus Ă rĂ©opĂ©rer, mĂȘme vingt ou trente ans plus tard, pour la changer. » Quelles activitĂ©s aprĂšs lâopĂ©ration ? Dr CAPUANO Un patient peut progressivement reprendre sans problĂšme toutes les activitĂ©s physiques ou sports de loisirs usuels natation, vĂ©lo, gymnastique, marche, jogging sur terrain souple. .. . Mais il vaut mieux Ă©viter la compĂ©tition et les sports de contact ou qui obligent Ă sauter handball, football, basket. .. Quant Ă la pratique du ski, elle est possible mais avec prudence, sous rĂ©serve quâelle soit dĂ©jĂ parfaitement maĂźtrisĂ©e. Dans le Ci contraire, mieux vaut sâabstenir. .. Nous remercions aussi le Dr CAPUANO et de la direction HIC FrĂ©jus Saint RaphaĂ«l qui nous ont donnĂ© leur accord pour la publication de lâarticle sur notre site Vous pouvez imprimer ce document en cliquant sur le rectangle ci dessous
ï»żActualitĂ© liĂ©e Quel est le problĂšme ?La hanche est lâarticulation entre le bassin et le fĂ©mur. Comme toutes les articulations elle est recouverte de cartilage. Le cartilage est une substance glissante et dĂ©pourvue de terminaisons nerveuses permettant Ă lâarticulation de bouger sans rĂ©sistance et sans douleur. Pour diffĂ©rentes raisons ce cartilage peut sâuser. Câest notamment le cas dans lâarthrose de la hanche appelĂ©e coxarthrose ou dans certains rhumatismes inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoĂŻde ou la spondylarthrite ankylosante. Il laisse alors place Ă lâos sous-jacent qui est rugueux et innervĂ©. Lâarticulation devient alors progressivement douloureuse et raide. Lorsque les traitements mĂ©dicaux antalgiques ou infiltrations ne suffisent plus Ă soulager la douleur, il faut alors remplacer le cartilage usĂ© par une prothĂšse totale de hanche. La pose dâune prothĂšse peut Ă©galement ĂȘtre nĂ©cessaire en cas dâostĂ©onĂ©crose aseptique de la tĂȘte fĂ©morale. Celle-ci dĂ©truit et dĂ©forme une partie de la tĂȘte fĂ©morale ce qui entraĂźne dâimportantes douleurs de hanche. La prothĂšse totale de hanche remplace Ă la fois le cartilage du bassin et celui de la tĂȘte du fĂ©mur. Elle est donc composĂ©e de 2 piĂšces appelĂ©es implants Un cotyle prothĂ©tique se fixant dans le bassinune tige fĂ©morale se fixant dans le fĂ©mur Avant lâinterventionLa mise en place dâune prothĂšse totale de hanche se rĂ©alise au cours dâune intervention chirurgicale. Celle-ci a Ă©tĂ© planifiĂ©e au prĂ©alable en consultation afin de choisir le type de prothĂšse le plus adaptĂ© au cas du patient. Lâintervention a Ă©galement Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ©e dâune consultation dâanesthĂ©sie et dâun bilan prĂ©opĂ©ratoire visant Ă vĂ©rifier que le patient est physiquement apte Ă se faire opĂ©rer et Ă minimiser le risque de complications postopĂ©ratoires, notamment infectieuses. Ce bilan comporte en gĂ©nĂ©ral une prise de sang, un bilan cardiovasculaire mais Ă©galement un bilan dentaire visant Ă Ă©liminer tous les foyers infectieux afin dâĂ©viter une contamination de la prothĂšse par des microbes. Choix de la prothĂšse Il existe diffĂ©rents types de prothĂšses de hanche qui se diffĂ©rencient principalement par le couple de frottement leur type de fixation dans lâos Couple de frottement Il sâagit de la zone oĂč les 2 piĂšces prothĂ©tiques sont en contact et glissent lâune sur lâautre permettant la mobilitĂ© de lâarticulation. Le choix du matĂ©riau de ce couple de frottement est fondamental car il a un impact direct sur la durĂ©e de vie de la prothĂšse. On privilĂ©gie actuellement les couples de frottement en cĂ©ramique dont lâusure est quasi-nulle ou parfois, pour lâimplant cotyloĂŻdien, un polyĂ©thylĂšne plastique hautement rĂ©ticulĂ© dont lâusure est Ă©galement trĂšs faible. ProthĂšse totale avec couple de frottement en cĂ©ramique Biolox Delta rose Fixation de la prothĂšseIl existe 2 types de fixations de la prothĂšse dans lâos. Soit la prothĂšse est cimentĂ©e dans lâos câest Ă dire que lâon coule un ciment liquide dans lâos dans lequel les implants sont positionnĂ©s et ainsi solidarisĂ©s Ă lâos. Soit la prothĂšse est impactĂ©e fixation dite sans ciment » et sâappuie directement sur lâos qui va repousser au contact immĂ©diat de la prothĂšse pour lâempĂȘcher de bouger. Le choix du type de fixation dĂ©pend de la qualitĂ© osseuse, de certains facteurs anatomiques et du couple de frottement choisi par le de la taille de la prothĂšseIl existe Ă©videmment diffĂ©rentes tailles dâimplants pour correspondre le plus possible Ă lâanatomie du patient opĂ©rĂ©. Une planification de la taille de la prothĂšse est effectuĂ©e avant lâopĂ©ration Ă partir de radiographies ou dâun scanner. Elle est fondamentale car elle permet de limiter ce risque dâinĂ©galitĂ© de longueur des membres infĂ©rieurs Ă lâissue de lâopĂ©ration. Le recours au scanner combinĂ© Ă une planification informatique est parfois utile, notamment pour les patients prĂ©sentant une forme de hanche atypique », ce qui conduit quelquefois Ă lâutilisation dâune tige fĂ©morale fabriquĂ©e sur mesure. DĂ©roulement de lâinterventionLâintervention se dĂ©roule dans un bloc opĂ©ratoire conforme Ă des normes strictes de propretĂ© et de sĂ©curitĂ©. Le patient est installĂ© sur une table dâopĂ©ration sur le durĂ©e de lâintervention est dâenviron 1 heure. Il faut y ajouter le temps nĂ©cessaire Ă la rĂ©alisation de lâanesthĂ©sie et Ă lâinstallation du patient sur la table dâopĂ©ration. Cette intervention peut se dĂ©rouler sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale ou sous rachianesthĂ©sie qui est une anesthĂ©sie loco-rĂ©gionale oĂč seul le bas du corps est endormi comme pour lâanesthĂ©sie pĂ©ridurale. Câest le mĂ©decin anesthĂ©siste en concertation avec le patient qui dĂ©cidera du mode dâanesthĂ©sie le plus adaptĂ© au cas de ce dernier. VidĂ©o de lâopĂ©ration La voie dâabord antĂ©rieure mini-invasive de HueterDiffĂ©rentes techniques existent pour mettre en place une prothĂšse totale de hanche. La voie dâabord antĂ©rieure mini-invasive de Hueter prĂ©sente de nombreux avantages. Contrairement aux techniques couramment utilisĂ©es voies dâabord postĂ©ro-externe de Moore, voie antĂ©rieure de Hardinge, voie transtrochantĂ©rienne, cette voie dâabord permet de prĂ©server les structures anatomiques environnantes puisque câest une technique permettant dâaccĂ©der Ă la hanche sans section musculo-tendineuse ni osseuse. Voie dâabord antĂ©rieure mini-invasive avec Ă©pargne musculaire flĂšche verte â Voie dâabord postĂ©ro-externe de Moore passant au travers du grand fessier avec section des tendons pelvi-trochantĂ©riens FlĂšche rouge PrĂ©server lâenvironnement musculaire paraĂźt essentiel car câest le gage dâune rĂ©cupĂ©ration plus rapide et dâun risque diminuĂ© de luxation dĂ©boitement de la prothĂšse. Cette technique permet Ă©galement de limiter la taille de lâincision cutanĂ©e qui est souvent infĂ©rieure Ă 8 centimĂštres. La voie dâabord antĂ©rieure mini-invasive est une technique utilisable pour la quasi-totalitĂ© des patients lors de la pose dâune premiĂšre prothĂšse totale de hanche. En revanche, elle ne permet pas toujours le traitement des trĂšs rares cas les plus complexes qui peuvent nĂ©cessiter un abord plus extensif. AprĂšs lâinterventionLa rééducation est dĂ©butĂ©e le jour mĂȘme ou dĂšs le lendemain de lâintervention aidĂ©e par des kinĂ©sithĂ©rapeutes. Sauf cas particulier, lâappui sur le membre opĂ©rĂ© est autorisĂ© dâemblĂ©e. Au dĂ©but la marche se fait Ă lâaide de bĂ©quilles qui vont ĂȘtre progressivement abandonnĂ©es. La voie dâabord antĂ©rieure mini-invasive permet souvent une rĂ©cupĂ©ration plus rapide quâavec les autres techniques et procure souvent une meilleure stabilitĂ© Ă la marche du fait de la prĂ©servation de lâenvironnement durĂ©e dâhospitalisation est comprise entre 1 et 3 jours, lâopĂ©ration pouvant parfois ĂȘtre effectuĂ©e en ambulatoire. A la sortie de la clinique, le patient opĂ©rĂ© peut directement regagner son domicile et la rééducation est poursuivie avec un kinĂ©sithĂ©rapeute de ville Ă raison de 2 Ă 3 sĂ©ances par semaine pendant environ 1 mois. Lorsque les conditions dâaccĂšs au domicile sont trop compliquĂ©es ou si le patient est ĂągĂ© et ne peut ĂȘtre aidĂ© dans la rĂ©alisation des tĂąches quotidiennes courses, repas⊠un sĂ©jour en centre de rééducation peut ĂȘtre envisagĂ© pour une durĂ©e gĂ©nĂ©ralement infĂ©rieure Ă 3 consultation avec radiographies de contrĂŽle de la prothĂšse est programmĂ©e avec le chirurgien dĂšs la sortie du patient de la clinique. Elle a en gĂ©nĂ©ral lieu 4 Ă 6 semaines aprĂšs lâintervention et son but est de vĂ©rifier la bonne rĂ©cupĂ©ration de la marche et des mobilitĂ©s de la hanche. Une seconde consultation de contrĂŽle est en gĂ©nĂ©ral souhaitable environ 3 mois aprĂšs lâopĂ©ration. Par la suite, une surveillance de la prothĂšse par radiographies, espacĂ©es de quelques annĂ©es, est recommandĂ©e pour vĂ©rifier quâil nâexiste pas dâusure anormale des implants ou de lâos environnant. RĂ©cupĂ©ration aprĂšs lâinterventionLa rĂ©cupĂ©ration est souvent rapide. La marche est immĂ©diatement reprise. Par prĂ©caution, il est recommandĂ© de garder au moins une canne pendant les 2 premiĂšres semaines, davantage si douleurs inguinales modĂ©rĂ©es sont souvent prĂ©sentes pendant le premier mois puis elles sâestompent conduite automobile peut ĂȘtre reprise 2 Ă 4 semaines aprĂšs lâopĂ©ration en fonction de lâaisance du patient. Quant aux activitĂ©s sportives elles peuvent ĂȘtre envisagĂ©es 2 Ă 3 mois aprĂšs lâopĂ©ration en privilĂ©giant les sports sans impacts vĂ©lo, natationâŠ. Les risques liĂ©s Ă lâintervention Le risque nul nâexiste malheureusement pas en chirurgie. Toute intervention comporte des risques et a ses limites. Il faut les accepter ou sinon ne pas se faire opĂ©rer. Toutefois, si une intervention vous est proposĂ©e, câest que le chirurgien et le mĂ©decin-anesthĂ©siste estiment que le bĂ©nĂ©fice attendu est nettement supĂ©rieur au risque encouru. Certains risques sont communs Ă tous les types de chirurgie. Câest le cas de lâinfection oĂč des microbes viennent envahir la zone opĂ©rĂ©e. Câest une complication heureusement rare mais qui, lorsquâelle survient, nĂ©cessite un lavage de la prothĂšse au cours dâune nouvelle intervention et la prise dâantibiotiques. Plus rarement, certaines infections peuvent nĂ©cessiter le changement de la prothĂšse. Un hĂ©matome peut Ă©galement survenir au niveau de la zone opĂ©rĂ©e. Il est habituellement Ă©vitĂ© ou limitĂ© par la mise en place dâun drain aspiratif en fin dâintervention qui sera retirĂ© dans les jours suivant lâopĂ©ration. Parfois, en cas de saignement important une transfusion sanguine peut ĂȘtre nĂ©cessaire. Exceptionnellement, il faut recourir Ă une intervention pour Ă©vacuer un volumineux hĂ©matome sous chirurgie de la hanche augmente Ă©galement le risque de survenue dâune phlĂ©bite pouvant se compliquer dâembolie pulmonaire. Pour limiter ce risque au maximum, un traitement anticoagulant visant Ă fluidifier le sang sous forme de piqĂ»res quotidiennes ou de comprimĂ©s est prescrit pendant tout le mois suivant lâintervention. Il existe Ă©galement des risques spĂ©cifiques Ă la chirurgie de la prothĂšse de hanche. Tout dâabord, la prothĂšse peut se dĂ©boiter luxation. La luxation survient le plus souvent dans les premiĂšres semaines qui suivent la pose de la prothĂšse alors que tout nâest pas encore cicatrisĂ© autour de celle-ci. Lorsquâelle est dĂ©boitĂ©e, une courte anesthĂ©sie est nĂ©cessaire pour la rĂ©-emboiter. Il arrive Ă©galement que les deux jambes ne soient pas exactement Ă la mĂȘme longueur aprĂšs lâopĂ©ration. Cette inĂ©galitĂ© de longueur est souvent bien tolĂ©rĂ©e et passe inaperçue. Si ce nâest pas le cas et quâil existe une boiterie, on peut ĂȘtre amenĂ© Ă prescrire le port dâune semelle de compensation. Enfin, des complications plus rares peuvent Ă©galement survenir. Une fracture du fĂ©mur peut survenir lors de sa manipulation pendant lâopĂ©ration. Elle a en gĂ©nĂ©ral pour consĂ©quence de diffĂ©rer la reprise de lâappui. Des nerfs peuvent Ă©galement ĂȘtre accidentellement abĂźmĂ©s au cours de lâintervention avec un risque de paralysie ou de perte de sensibilitĂ© du membre opĂ©rĂ© qui peuvent ĂȘtre transitoires ou cas dâinquiĂ©tude concernant lâintervention, nâhĂ©sitez pas Ă questionner votre chirurgien ou le mĂ©decin anesthĂ©siste afin quâils rĂ©pondent Ă vos interrogations. La prothĂšse de hanche par voie antĂ©rieure en quelques questionsQuel rĂ©sultat espĂ©rer dâune prothĂšse totale de hanche ?La prothĂšse de hanche vise Ă restaurer une fonction satisfaisante de lâarticulation de la hanche. Son but est double supprimer les douleurs et redonner de la mobilitĂ© Ă lâarticulation. A terme, dans leur grande majoritĂ©, les patients oublient quâils sont porteurs dâune prothĂšse de hanche. Toutefois, ce propos doit ĂȘtre modĂ©rĂ© en fonction de la pathologie initiale qui a amenĂ© Ă la pose dâune telle prothĂšse. Dans le cas de certaines malformations de la hanche, une boiterie peut persister Ă terme liĂ©e Ă un dĂ©ficit musculaire dâ mal Ă la hanche depuis plusieurs annĂ©es. Dois-je me faire poser une prothĂšse de hanche ?La prothĂšse de hanche est une intervention fonctionnelle et donc non obligatoire. Seul le patient est apte Ă dire si sa gĂȘne est suffisamment importante pour justifier une intervention. Toutefois lorsque lâusure de lâarticulation est peu avancĂ©e il faut, avant dâenvisager la chirurgie, avoir au prĂ©alable essayĂ© de soulager les douleurs par des traitements mĂ©dicamenteux antalgiques, infiltrations dâacide hyaluronique qui peuvent souvent retarder la mise en place de la est la durĂ©e de vie dâune prothĂšse de hanche ?La durĂ©e de vie dâune prothĂšse de hanche de premiĂšre intention varie en fonction du type de prothĂšse, des matĂ©riaux du couple de frottement de lâarticulation prothĂ©tique, mais aussi de lâactivitĂ© du patient trĂšs dynamique ou sĂ©dentaire. Toutefois, on peut raisonnablement dire aujourdâhui que la durĂ©e de vie dâune prothĂšse est dâenviron 20 ans et probablement davantage avec les couples de frottement Ă faible usure comme la cĂ©ramique dont les rĂ©sultats sont trĂšs trop jeune pour ĂȘtre opĂ©rĂ© dâune prothĂšse de hanche ?DerriĂšre cette question se cache la question de la durĂ©e de vie de la prothĂšse. Car remplacer une prothĂšse de hanche est une opĂ©ration plus compliquĂ©e et susceptible de donner un rĂ©sultat fonctionnel moindre que pour la prothĂšse de premiĂšre intention. Il est donc prĂ©fĂ©rable de poser des prothĂšses Ă des personnes susceptibles de ne jamais avoir besoin dâen changer, câest Ă dire celles de plus de 65 ans. Toutefois ce qui est prĂ©fĂ©rable ne doit pas ĂȘtre un dogme et mieux vaut une prothĂšse de hanche Ă un Ăąge oĂč lâon peut en profiter que de retarder indĂ©finiment le moment de lâintervention au prix de douleurs et de limitations difficilement supportables. Ainsi, dans les cas dâatteinte de la hanche chez des sujets de moins de 40 ans ostĂ©onĂ©crose aseptique de la tĂȘte fĂ©morale par exemple, mieux vaut une prothĂšse qui redonne une qualitĂ© de vie satisfaisante que de rĂ©sister plusieurs annĂ©es avec des douleurs difficilement supportables pour au final finir avec une prothĂšse quelques annĂ©es plus tard et ce, dâautant plus, que les couples de frottement comme la cĂ©ramique laissent espĂ©rer une trĂšs longue durĂ©e de vie des prothĂšses totales de quel matĂ©riau est fabriquĂ©e la prothĂšse ?Les prothĂšses de hanche sont fabriquĂ©es avec des matĂ©riaux inertes biocompatibles si bien que les risques dâallergie ou de rejet sont exceptionnels. Les parties mĂ©talliques des implants prothĂ©tiques sont des alliages qui sont le plus souvent faits de chrome-cobalt ou de titane. Les implants non cimentĂ©s sont gĂ©nĂ©ralement recouverts de matĂ©riaux ostĂ©oconducteurs pour faciliter la rĂ©habitation osseuse au contact de lâimplant. Quant au couple de frottement de la prothĂšse câest Ă dire les surfaces de contact entre les implants du cotyle et du fĂ©mur, ils peuvent ĂȘtre en cĂ©ramique, en mĂ©tal, ou en polyĂ©thylĂšne plastique. La tendance actuelle est de privilĂ©gier les couples de frottement Ă faible usure et en particulier la cĂ©ramique Alumine.Existe-t-il des mouvements Ă Ă©viter aprĂšs la pose de la prothĂšse ?Câest lĂ le grand avantage de la voie dâabord antĂ©rieure mini-invasive par rapport aux autre techniques dâimplantation des prothĂšses de hanche. En effet, avec cette technique, mĂȘme sâil nâest pas nul, le risque de luxation dĂ©boitement de la prothĂšse est trĂšs nettement diminuĂ© du fait de la prĂ©servation de lâenvironnement tendineux et musculaire. De plus, les mouvements susceptibles dâentraĂźner une luxation de la prothĂšse sont peu habituels dans la vie de tous les jours extension de la hanche combinĂ©e Ă une rotation externe. Par consĂ©quent, mĂȘme sâil faut rester prudent dans les 2 premiers mois suivant lâintervention, cette technique au contraire des autres nâimpose pas de dormir avec un oreiller entre les jambes et nâinterdit pas de se pencher en adapter le domicile aprĂšs la pose dâune prothĂšse de hanche ?Non cela nâest pas nĂ©cessaire. Cependant, certains accessoires qui ne sont pas considĂ©rĂ©s comme indispensables, peuvent nĂ©anmoins faciliter le confort lors des premiĂšres semaines suivant lâintervention. Câest notamment le cas du rĂ©hausseur en cas de toilettes la voie dâabord antĂ©rieure mini-invasive prĂ©sente des avantages, pourquoi nâest-elle pas plus largement utilisĂ©e par les chirurgiens pour la pose des prothĂšses de hanche ?Cette technique, mĂȘme si elle est trĂšs ancienne, Ă©tait jusquâĂ ces derniĂšres annĂ©es peu rĂ©pandue et donc peu enseignĂ©e notamment dans les hĂŽpitaux universitaires, lieu de formation des chirurgiens. Câest donc la raison essentielle de sa faible sera situĂ©e la cicatrice ?Lorsque la prothĂšse est implantĂ©e par voie dâabord antĂ©rieure mini-invasive, la cicatrice est situĂ©e sur la face antĂ©rieure de lâarticulation, dans le sens de la longueur ou parfois, transversalement dans le pli de lâaine cicatrice Bikini ». Elle est de taille limitĂ©e, le plus souvent infĂ©rieure Ă 8 centimĂštres. Son aspect cosmĂ©tique est souvent apprĂ©ciĂ©. Il peut ĂȘtre amĂ©liorĂ© par lâutilisation de crĂšmes grasses favorisant la rĂ©-Ă©pidermisation et par la protection de la cicatrice Ă lâexposition du soleil pendant les 2 annĂ©es suivant lâ ĂȘtre obligatoirement endormi pendant lâopĂ©ration ?Non, cette intervention peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e sous anesthĂ©sie loco-rĂ©gionale en lâabsence de contre-indication Ă ce type dâ est-elle douloureuse ?Il sâagit dâune opĂ©ration qui provoque des douleurs modĂ©rĂ©es dans les premiers jours post-opĂ©ratoire. Ces douleurs sont souvent bien soulagĂ©es par les traitements antalgiques classiques et le glaçage de la hanche. Toutefois le ressenti de la douleur est une chose trĂšs personnelle et peut donc varier dâun patient Ă lâ est la durĂ©e de lâhospitalisation?La durĂ©e dâhospitalisation varie en gĂ©nĂ©ral entre 1 et 3 jours. Dans certaines conditions, cette opĂ©ration peut ĂȘtre effectuĂ©e en de temps faut-il avant de retrouver son autonomie ?Une autonomie satisfaisante est souvent retrouvĂ©e aprĂšs 4 Ă 6 de temps aprĂšs mon opĂ©ration pourrai-je Ă nouveau voyager ?Il faut compter entre 2 et 3 mois pour pouvoir voyager loin dans de bonnes conditions port des bagages, piĂ©tinement lors des visites âŠQuand pourrai-je reconduire aprĂšs lâopĂ©ration ? Puis-je faire des trajets en voiture ?Il faut en gĂ©nĂ©ral compter 2 Ă 4 semaines aprĂšs lâintervention pour pouvoir reconduire. Les trajets en tant que passager peuvent intervenir plus tĂŽt mais ils sont souvent inconfortables du fait de la position assise basse et mieux vaut limiter leur frĂ©quence et surtout leur est la durĂ©e de lâarrĂȘt de travail aprĂšs lâopĂ©ration ?Tout dĂ©pend de la profession et du niveau dâactivitĂ© physique requis. Il varie en gĂ©nĂ©ral entre 1 mois et 3 faire du sport avec une prothĂšse de hanche ?Oui, mais il vaut mieux privilĂ©gier les sports en dĂ©charge aux sports avec impacts. Le vĂ©lo et la natation seront donc prĂ©fĂ©rĂ©s mais lâexpĂ©rience de patients ne respectant pas ces consignes a montrĂ© que certains sports plus contraignants pour la prothĂšse tels que le ski pouvaient ĂȘtre pratiquĂ©s. La reprise du sport nâintervient pas en gĂ©nĂ©ral avant le 3Ăšme mois sont les risques liĂ©s Ă la pose dâune prothĂšse totale de hanche ?Le risque nul nâexiste malheureusement pas en chirurgie. Toute intervention comporte des risques et a ses limites. Il faut les accepter ou sinon ne pas se faire opĂ©rer. Toutefois, si une intervention vous est proposĂ©e, câest que le chirurgien et le mĂ©decin-anesthĂ©siste estiment que le bĂ©nĂ©fice attendu est nettement supĂ©rieur au risque risques sont communs Ă tous les types de chirurgie. Câest le cas de lâinfection oĂč des microbes viennent envahir la zone opĂ©rĂ©e. Câest une complication heureusement rare mais qui, lorsquâelle survient, nĂ©cessite un lavage de la prothĂšse au cours dâune nouvelle intervention et la prise dâantibiotiques. Plus rarement, certaines infections peuvent nĂ©cessiter le changement de la prothĂšse. Un hĂ©matome peut Ă©galement survenir au niveau de la zone opĂ©rĂ©e. Il est habituellement Ă©vitĂ© ou limitĂ© par la mise en place dâun drain aspiratif en fin dâintervention qui sera retirĂ© dans les jours suivant lâopĂ©ration. Parfois, en cas de saignement important une transfusion sanguine peut ĂȘtre nĂ©cessaire. Exceptionnellement, il faut recourir Ă une intervention pour Ă©vacuer un volumineux hĂ©matome sous chirurgie de la hanche augmente Ă©galement le risque de survenue dâune phlĂ©bite pouvant se compliquer dâembolie pulmonaire. Pour limiter ce risque au maximum, un traitement anticoagulant visant Ă fluidifier le sang sous forme de piqĂ»res quotidiennes ou de comprimĂ©s est prescrit pendant tout le mois suivant lâ existe Ă©galement des risques spĂ©cifiques Ă la chirurgie de la prothĂšse de hanche. Tout dâabord, la prothĂšse peut se dĂ©boiter luxation. La luxation survient le plus souvent dans les premiĂšres semaines qui suivent la pose de la prothĂšse alors que tout nâest pas encore cicatrisĂ© autour de celle-ci. Lorsquâelle la prothĂšse est dĂ©boitĂ©e, une courte anesthĂ©sie est nĂ©cessaire pour la rĂ©-emboiter. Il arrive Ă©galement que les deux jambes ne soient pas exactement Ă la mĂȘme longueur aprĂšs lâopĂ©ration. Cette inĂ©galitĂ© de longueur est souvent bien tolĂ©rĂ©e et passe inaperçue. Si ce nâest pas le cas et quâil existe une boiterie, on peut ĂȘtre amenĂ© Ă prescrire le port dâune semelle de des complications plus rares peuvent Ă©galement survenir. Une fracture du fĂ©mur peut survenir lors de sa manipulation lors de lâopĂ©ration. Elle a en gĂ©nĂ©ral pour consĂ©quence de diffĂ©rer la reprise de lâappui. Des nerfs peuvent Ă©galement ĂȘtre accidentellement abĂźmĂ©s au cours de lâintervention avec un risque de paralysie ou de perte de sensibilitĂ© du membre opĂ©rĂ© qui peuvent ĂȘtre transitoires ou cas dâinquiĂ©tude concernant lâintervention, nâhĂ©sitez pas Ă questionner votre chirurgien ou le mĂ©decin anesthĂ©siste afin quâils rĂ©pondent Ă vos interrogations. En rĂ©sumĂ© Quand opĂ©rer ?Quand la douleur est trop vive et que les mĂ©dicaments ne la soulagent plus suffisamment. But de lâopĂ©ration Disparition des douleurs / Restauration des mobilitĂ©s de la hanche et de la marche Quelle anesthĂ©sie ?GĂ©nĂ©rale ou loco-rĂ©gionale dĂ©terminĂ©e au cours de la consultation dâanesthĂ©sie prĂ©-opĂ©ratoire DurĂ©e dâhospitalisationEntre 1 et 3 jours, parfois opĂ©ration effectuĂ©e en ambulatoire Reprise de lâappuiDĂšs le jour mĂȘme ou le lendemain de lâintervention, aidĂ©e au dĂ©but par lâutilisation de bĂ©quilles AprĂšs lâopĂ©rationRetour Ă domicile dans la plupart des cas, sortie en centre de rééducation en cas de patient trĂšs isolĂ© ou de configuration de domicile compliquĂ©e DurĂ©e de la rééducation En gĂ©nĂ©ral, 1 mois DurĂ©e de lâarrĂȘt de travail1 Ă 3 mois Reprise de la conduite automobile 2 Ă 4 semaines aprĂšs lâopĂ©ration Reprise du sport3 mois aprĂšs lâopĂ©ration en privilĂ©giant les sports sans impact Prendre rendez-vous Vous avez une question ou vous souhaitez rĂ©server une consultation? N'hĂ©sitez pas Ă nous contacter ou Ă prendre rendez-vous dĂ©s Ă prĂ©sent via DoctoLibLavoie antĂ©rieure, de Mallory en particulier, ne coupe pas ces tendons et permet donc dâ Ă©viter au maximum la luxation de la prothĂšse. Dans notre expĂ©rience, plus aucune hanche ne sâest dĂ©boitĂ©e depuis lâutilisation en 2006 de cette voie