"Au théâtre ce soir" rires et sourires En 1965, le hasard fait bien les choses. Les techniciens de l’ORTF se sont mis en grève et la direction ne sait plus quoi programmer. Elle se tourne alors vers la Radio Télévision belge qui a diffusé "La Bonne Planque" avec Bourvil. Le succès est tel que lorsque Pierre Sabbagh planche sur les programmes en 1966 il se souvient des louanges des spectateurs. Il se rapproche alors de Robert Manuel, le directeur artistique du théâtre Marigny qui lui présente Jean-Jacques Bricaire, son administrateur. Les trois hommes font affaire et décident de diffuser huit pièces jouées au théâtre 28 mai, Gisèle Casadesus et Michel Creton enregistrent "Trois garçons et une fille", une comédie légère où quatre enfants essayent de retenir leur père tenté par le démon de midi. Pierre Sabbagh réalise cette première qui s’achève par la présentation de la troupe. Pendant vingt ans, ce rituel se termine par "Les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell." Dès lors, l’équipe ne change plus. Jean-Jacques Bricaire choisit les pièces, les metteurs en scène et les acteurs tandis que Pierre Sabbagh et Georges Folgoas sont derrière la caméra. Les téléspectateurs plébiscitent l’émission et l’ORTF commande vingt-cinq nouvelles pièces pour l’année suivante. Pierre Dux, Jean-Pierre Darras et Pierre Brasseur en dirigent quelques-unes, mais les metteurs en scène les plus proli- ques sont Jean Le Poulain, Michel Roux et surtout Robert les quatre cent seize pièces enregistrées, Maria Pacôme tient la vedette dans sept, bien plus que ses consœurs Micheline Dax et Jacqueline Maillan. Côté masculin, Jacques Balutin tient le haut de l’affiche avec vingt pièces, davantage que Jean Piat, Francis Blanche ou Michel Serrault qui n’en joue qu’une seule avec Jean Poiret. Des futures vedettes du grand écran y font leur apparition, comme Michel Blanc et Patrick Bouchitey qui interprètent "Foot-Ball" en 1977, ou encore Danielle Évenou et Jean-Pierre Bacri qui jouent dans "Histoire de rire" en 1982. Si certaines de ces comédies sont signées de Georges Feydeau, le roi du vaudeville, beaucoup sont l’œuvre d’auteurs de boulevard dont les préoccupations semblent décalées dans les années 1980. Le café-théâtre et son impertinence sont passés par là et TF1 arrête les enregistrements en 1982, ne diffusant que les pièces déjà programmées. En 1986, les acteurs saluent une dernière fois leur public. Au théâtre ce soir s’arrête, après avoir séduit des centaines de millions de téléspectateurs. De Pierre Sabbagh à Laurent Ruquier, le théâtre à la télé Pierre Sabbagh, mauvais comédienAprès avoir créé le journal télévisé en 1946, le mari de Catherine Langeais anime "L’Homme du XXe siècle", jeu où il rencontre Robert Manuel, son futur complice d’Au théâtre ce soir. Au moment de réaliser cette émission, Pierre Sabbagh s’est probablement souvenu des conseils de Charles Dullin. Voulant le dissuader de devenir comédien, l’homme de théâtre lui avait asséné lors du tournage du film Volpone "Tu es mauvais, très mauvais. Tu feras une épave dans ce métier. Tu sais, quand on est mauvais devant une caméra, ce n’est pas honteux de passer derrière." Jugnot et Ruquier en têteSi France 2 diffuse en moyenne sept à huit pièces par an, la chaîne n’en a diffusé qu’une seule en direct en 2013. Mais quand il y a des têtes d’affiche, ça marche. Gérard Jugnot a ainsi réuni quatre millions huit cent mille téléspectateurs avec "Cher Trésor" tandis que la pièce de Laurent Ruquier, "Je préfère qu’on reste amis", a attiré plus de cinq millions de téléspectateurs.
AURESTAU THÉÂTRE, 14 rue Garnier , 49100 Angers. Une pièce à mourir (littéralement) de rire : C'était quand la dernière fois. « S’empoisonner la vie ». Voilà une expression qu’un couple aime employer dès que le quotidien le confronte à ses petits tracas. Seulement un soir, qui paraissait un soir comme tous ceux de sa petite vie
Si vous avez aimé l’émission Symphorien» des années 70, vous allez adorer la nouvelle pièce de théâtre qui ramène tous ses joyeux personnages et même plus au Théâtre du Vieux-Terrebonne jusqu’au 14 août. Si vous habitez trop loin, une tournée s’en vient à l’automne en région voir le site web plus bas. J’ai assisté hier soir à la Première médiatique, et on a ri au moins plusieurs fois à la minute. C’est très drôle, divertissant et léger, comme un petit vin rosé sur une terrasse l’été venu. Ça faisait du bien après ces deux années de restrictions!La pièce nous ramène en 1982, alors que Mlle L’Espérance s’est associée à Mme Sylvain pour gérer la maison de chambres. Tout le reste n’est qu’un prétexte pour mettre en valeur chacun des personnages tant aimés du public. Une suite de petits événements qu’on ne croit pas reliés sont en fait une multitude de petits fils conducteurs qui seront tous rattachés à la fin. Si on croit que c’est décousu dans la première partie, on comprend vite dans la dernière partie que tous ces éléments se rattacheront ensemble, comme dans un long épisode de l’émission.Symphorien la pièce de théâtre» ne se prend pas au sérieux et c’est tant mieux. On comprend vite qu’on est là pour rire et s’amuser. La réussite tient en deux éléments principaux un texte rythmé où une blague n’attend pas l’autre le public a ri souvent hier soir, et surtout des interprètes d’expérience qui ont compris et habité non pas les acteurs de Symphorien» mais ses comme du vaudeville, Pierre Huet et Louis Saïa ont su insuffler l’humour de l’époque et faire plein de petites scènes entre les personnages sans les dénaturer. Pour être certain de faire mouche, ils ont mis plus de blagues au pouce carré que dans l’original. Pour s’assurer de respecter les règles de la comédie de situation, la mise en scène est réalisée par Louis Saïa à qui on doit Les Boys 1-2-3» et Pierre Séguin qui a réalisé La petite vie».Les interprètes sont tous excellents pour nous faire croire qu’ils sont les personnages de Symphorien». Ils ont adopté les tics et les inflexions de voix de chaque personnage. Ajoutez-y une perruque et un costume tous très semblables aux originaux, vous avez l’illusion parfaite qui nous ramène 40 ans en arrière. Que du bonheur! C’était le bon temps, comme dirait ma Chénier dans le rôle de Symphorien est tout simplement hallucinant. On croirait que c’est le fils de Gilles Latulippe par moment qui était d’ailleurs dans la salle hier soir. Sa voix, son physique, ses manières, tout a été étudié et travaillé. Sa complicité avec Martin Héroux qui joue son frère Éphrem est magique. Ce duo se met en valeur l’un et l’autre à chaque apparition et nous donne plusieurs bonnes scènes, comme cette introduction avant la pièce ou le jogging autour des Mallette en Mlle L’Espérance est tout simplement fascinante. Ses scènes avec Patrice Coquereau en Oscar Bellemare sont toutes succulentes, comme à l’époque. Michelle Labonté donne vie à la très coquette Mme Sylvain. Elle nous donne une des meilleures scènes quand elle s’éprend follement de son curé sur le sofa du salon, j’en ris encore de la voir par-dessus le autres acteurs jouent tous plusieurs rôles puisque tout est un prétexte à nous ramener des personnages tels que Donat Labonté, le policier Beaulac, Marie-Ange, la belle-mère de Symphorien et Marie-Madeleine la femme de Symphorien jouée admirablement par Anne-Marie Binette. Chapeau à tous ces personnages joués par seulement quelques acteurs qui doivent faire des changements de costumes éclairs. Une mention spéciale va à la belle-mère Agathe, jouée par nul autre que le même qui joue Oscar oublier le décor, magnifique et tellement fidèle au décor original. Au lever du rideau, il a même eu droit aux applaudissements, comme s’il était lui aussi un personnage important de nos souvenirs d’ drôle, les blagues sont bien punchées, on retrouve nos personnages de jeunesse, le tout avec un brin de nostalgie. Je crois bien que les créateurs et interprètes originaux auraient aimé voir ça! De plus, le théâtre est situé dans un paysage magnifique sur le bord de l’eau, au milieu du Vieux-Terrebonne qui regorge de bons restaurants. Prévoyez le temps de stationnement avant, car il y a beaucoup de monde l’ plus de 15000 billets vendus et certaines représentations complètes, Symphorien la pièce» est déjà un grand succès du public. Ne tardez pas trop à acheter vos billets. C’est un spectacle que je recommande beaucoup pour rire et voir des comédiens s’amuser avec nos personnages préférés d’ de création Auteurs Pierre Huet et Louis Saïa Mise en scène Louis Saïa et Pierre Séguin Production Martin Leclerc Productions et ComédieHa! Décors Jean Barbe Costumes Suzanne Harel Coiffures et perruques Rachel Tremblay Éclairages Éric Charles Lapointe Conception sonore Christian ThomasDistribution François Chénier Symphorien, Martin Héroux Éphrem, Michelle Labonté Mme Sylvain, Nathalie Mallette Mlle L’Espérance, Patrice Coquereau Oscar Bellemare, Anne-Marie Binette Marie-Madeleine, Stéphane Côté Beaulac, Donat Labonté, Curé, Dr. Jeté.Théatre du Vieux-Terrebonne 866 Rue St Pierre, Terrebonne Présenté en français du 29 juin au 14 août 2022. Billets en vente 59-62$ au ou 450-492-4777. Durée 2h25 avec entracte de 20 minutes tournée à l’automne, voir le lien web pour la liste Laurence Labat
Cétait quand la dernière fois ? avec Virginie Hocq et Zinedine Soualem Casino Théâtre Barrière, Bordeaux - Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle - En ce moment dans cette salle : New york gospel choir Remember Gala d'etoiles La troupe du jamel comedy club
Un projet enrichissant Monter une pièce de théâtre avec votre classe permet de travailler des compétences essentielles dans la transversalité production d’écrits, lecture, arts mais aussi confiance en soi et respect des autres. Voici comment j’ai mené ce projet fédérateur avec une classe de CM1 dans un quartier sensible. Tous les ans, j’apprécie de mettre en place avec mes élèves un projet commun mêlant diverses disciplines. Cependant, se lancer dans un projet quel qu’il soit, nécessite de se poser quelques questions essentielles. Le plus important est que ce dernier soit adapté aux élèves que nous avons. Faire du théâtre avec ma classe m’a semblé intéressant pour plusieurs raisons Donner l’occasion aux élèves de s’exprimer en dehors d’un cadre très restreint. Permettre une ouverture culturelle indéniable notre école était située dans un quartier très populaire et culturellement pauvre. Faire le lien avec des structures locales associations, troupes de théâtre. Fédérer la classe autour d’un projet artistique commun. Faire venir les parents à l’école pour la représentation de la pièce, beaucoup d’entre eux ont un rapport à l’école distant voire inexistant… Et bien évidemment, d’un point de vue purement pédagogique, le projet théâtre est tellement riche qu’il peut s’inscrire dans la pluridisciplinarité maîtrise de la langue, littérature, histoire puisqu’en CM1 on fait les temps modernes donc impossible de ne pas évoquer notre cher Molière !, arts-visuels. Quelques conseils pour démarrer un projet théâtral Le plus important est de rendre ce projet plaisant tout en gardant en tête les apprentissages. Durant deux mois, nous avons fait de l’expression corporelle et des exercices de mise en voix à raison de deux séances par semaine. Ainsi les enfants ont appris à investir un espace, à se faire confiance mutuellement, à articuler, à se servir de leur corps et de leur voix pour faire passer des émotions. Ces exercices sont un préalable indispensable si vous voulez vous lancer dans le théâtre avec vos élèves. Ils vont leur permettre de se sentir plus à l’aise avec leur corps, de découvrir ce qu’il peut exprimer, mais également de maîtriser sa place physique dans l’espace. Bien sûr, la liste est loin d’être exhaustive, il s’agit là d’une sélection des activités qui ont le mieux marché avec ma classe de CM1, la plupart de ces activités sont tirées d’ouvrages et trouvées sur le net notamment chez Orphée. Exercice 1 La mise en route collective J’ai trouvé ce travail intéressant car il permet aux élèves les plus timides de participer tout en se fondant dans la masse, certains osent plus quand ils sont en groupe. Les élèves se répartissent dans la salle, et se déplacent en fonction de ce que l’enseignant dit. Le travail commence par une marche neutre, puis on fait varier le rythme très lent, rapide, petits pas, grands pas, etc. la façon de se déplacer sur la pointe des pieds, en sautant, jambes à demi pliées, etc. les sentiments colère, fatigue, joie, etc. Puis vient une histoire à vivre », l’enseignant raconte une histoire que chaque élève au sein du groupe doit vivre à la première personne, en la mimant sans bruit. Exemple Vous venez de vous réveiller d’une sieste, vous êtes très en retard. Vous prenez vite votre sac à dos, lacez vos chaussures et vous vous précipitez vers la porte. Une fois dehors, vous courez pour prendre votre bus… Pour prolonger cette activité, les élèves peuvent inventer en classe d’autres histoires à jouer. Exercice 2 Le travail en duo Travailler à deux est rassurant et enrichissant. Ces exercices permettent à chaque élève de prendre conscience du corps de l’autre, et surtout de prêter attention au camarade. La marionnette le marionnettiste doit faire bouger les membres de son camarade en attrapant les fils imaginaires. Le pantin peut être par terre. Les gestes doivent être très lents afin que les fils restent toujours de même longueur. Le sculpteur un modèle, un sculpteur. Le sculpteur doit donner une forme au modèle. Le miroir les deux élèves sont face à face, l’un d’eux doit imiter l’autre. Très lentement pour faire les gestes les plus semblables. But ne pas s’apercevoir qui dirige et qui est dirigé. Exercice 3 L’improvisation On pourrait croire que c’est le plus difficile, mais les élèves les plus à l’aise ne sont pas forcément ceux que l’on croit. On peut avoir de véritables surprises. L’objet détourné ici, on est dans l’improvisation purement gestuelle. L’enseignant choisit aléatoirement trois objets. À tour de rôle, chaque élève doit choisir un objet et le détourner de sa fonction, juste en mimant l’action. Exemple avec un double-décimètre, faire semblant de composer un numéro et de téléphoner. La ronde de l’improvisation les élèves forment une grande ronde. À tour de rôle, ils vont au centre de la ronde pour dire une phrase de leur choix, chaque partie de la phrase est associée à un geste. Exemple Je vais à l’école en vélo. Je vais bras en l’air À l’école mains sur les yeux En vélo accroupi. Improvisation classique l’enseignant donne un sujet et les élèves doivent improviser seuls ou à plusieurs en fonction de la consigne. Libre à eux d’interpréter le sujet comme ils le souhaitent, à condition de parler en articulant, avec une voix intelligible, en associant le ton et le geste au sujet donné. Exemple simuler une dispute avec son frère. Concernant la mise en voix, les techniques utilisées lors des chorales sont aussi bien utiles ! Ancrer le projet dans la réalité culturelle de sa ville Pour donner encore plus de sens à cette activité, nous sommes allés voir deux pièces de théâtre d’une troupe locale. Cette même troupe est également venue à l’école pour initier les élèves au travail de l’improvisation. Et notre pièce dans tout ça ? L’idéal est de faire écrire leur propre pièce aux élèves. Mais faute de temps, nous avons préféré prendre une pièce d’auteur. Difficile d’en trouver une avec assez de rôles pour faire jouer tous les enfants. Néanmoins il en existe ! Mais il faut bien les chercher ! Pour ma part, je cherché sur le site Ricochet » et j’ai écumé la liste de toutes les pièces à destination des 8-12 ans. Notre choix s’est porté sur La manifestation » de Grégoire Kocjan qui raconte le désarroi relatif d’une classe qui découvre un beau matin qu’il n’y a plus d’école. Nous avons recherché la dimension humoristique mais il est tout à fait possible de lier le théâtre à l’histoire ou l’éducation civique et morale. Ce travail de préparation aura duré 5 mois au terme desquels nous avons fait 3 représentations à l’école pour les élèves des autres classes et pour les parents du groupe scolaire. Ce fut un réel succès ! Les élèves se sont dépassés et les parents ont pu découvrir à cette occasion l’école dans laquelle ils ne rentraient jamais et l’aboutissement de notre travail. Pour certains, c’était la première fois qu’ils assistaient à une pièce de théâtre et ce fut celle jouée par leurs propres enfants… Un projet qui a donc pris tout son sens ! Une chronique de Céline P. celinep2 Je suis professeur des écoles depuis 2007. Passionnée par mon métier mais aussi par l'écriture, j’ai enseigné en milieu rural et urbain avec des publics variés allant de la maternelle au CM2. Mon mot d’ordre proposer une ouverture culturelle à travers des projets concrets dans lesquels chaque élève trouve sa place.
Cétait quand la dernière fois ? Josette Discazeaux 22 novembre 2018 à 10h57min. Voilà la question que se posent les protagonistes de cette pièce de l’auteur Emmanuel Robert-Espalieu qui aurait pu s’intituler aussi, « chronique d’une mort annoncée ». Dans un décor très années 70, tout en turquoise et vermillon avec quelques
Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisOn désigne sous le terme de théâtre élisabéthain la production dramatique qui fit la gloire littéraire du règne d'Élisabeth Ire 1558-1603 et se prolongea jusqu'à la fermeture des théâtres, en septembre 1642, après la victoire des puritains. Toutefois, la critique anglaise utilise le terme jacobéen » ou Stuart » quand il s'agit de pièces écrites après l'avènement de Jacques Ier 1603 et jusqu'à sa mort 1623, date après laquelle la plupart des grands dramaturges ont disparu ou cessé d'écrire. La période florissante de ce théâtre, qu'illustre brillamment l'œuvre de Shakespeare, s'étend de 1580 à 1630 mystèresL'amour du spectacle – action, costumes, personnages – est déjà profondément enraciné dans l'âme du peuple anglais au cœur du Moyen Âge, et le rituel des cérémonies chrétiennes – dont la messe et les épisodes de la Passion – préfigure, dès les premiers siècles du christianisme, les jeux dramatiques, qui passent de l'église dans la rue et se concrétisent dans les somptueux défilés de chars pageants des miracle plays montés par les guildes ou les corporations. Certaines grandes villes avaient leurs propres cycles, comprenant de nombreuses pièces le cycle de Coventry et celui de Wakefield avaient chacun quarante-deux pièces ; celui d'York, cinquante-quatre, dont quarante-cinq nous sont parvenues. Ces pièces racontent naïvement les épisodes de l'histoire sainte, et sont comme un acte de piété auquel le peuple entier d'une ville ou d'une province prend part avec moralitésLes moralités apparaissent vers la fin du xive siècle, sans d'ailleurs supplanter les miracle plays. Ce sont de véritables pièces de théâtre, avec conflit et dénouement, qui dramatisent les difficultés du salut de l'homme, champ de bataille où les forces du mal – les vices, les péchés, ceux que les artistes du Moyen Âge sculptent sur la façade des cathédrales – montent à l'assaut de la citadelle de l'âme pour la soustraire à l'influence du Bien et la ravir à Dieu. Les personnages ne sont que des allégories, souvent raidies dans leur abstraction ; mais la dialectique moralisante qui anime l'œuvre peut atteindre une impressionnante intensité dans le pathétique Everyman Tout Homme, la plus célèbre de ces pièces, a connu de très nombreuses versions et se joue encore. C'est la tragédie de la solitude de l'homme devant la mort seules ses bonnes œuvres peuvent le sauver. Dans Respublica 1553, de Nicolas Udall 1505-1556, déjà se font jour des thèmes politiques. De ces pièces se dégage une vision morale de la vie, que l'on retrouve sous les formes les plus diverses dans le théâtre élisabéthain. Marlowe en offre un bel exemple dans sa Tragédie du docteur Faustus 1588-1589.Les interludesLes interludes marquent un progrès sur les moralités, en ce sens qu'ils sont une forme de spectacle plus savante, mais aussi plus variée, plus libre, puisqu'elle admet une plus grande diversité de sujets, des éléments comiques, et même bouffons. Souvent écrits par des érudits, et pas seulement par des hommes d'Église, on les joue dans les châteaux et dans les collèges. Ce sont aussi des thèmes moraux qui les animent, mais les personnages ne sont plus uniquement des allégories, et le sujet peut être profane, emprunté à la vie quotidienne, à la légende ou à l'histoire. Ainsi le jeu dramatique élargit son champ d' plupart de ces pièces sont restées anonymes, mais on connaît assez bien quelques-uns de leurs auteurs. Ainsi John Redford, qui écrivit Wit and Science 1530 env., fut maître de chapelle à la cathédrale Saint-Paul. Cet interlude, entièrement allégorique, décrit les efforts de Wit Intelligence pour conquérir Science Savoir, gardé par le monstre Ennui qu'il faut trucider. Wit y parvient avec l'aide de Raison, Diligence, etc., malgré l'obstacle que dresse Paresse sur son chemin. La pièce est parfois jouée de nos jours, non sans succès. John Rastell ?-1536, avec The Nature of Four Elements 1510, et surtout John Heywood 1497 cultivèrent le genre. Ce dernier, fort prolifique, est l'auteur de plusieurs interludes célèbres, dont The Play of the Weather Le Jeu du temps, 1533, débat animé, sous l'égide de Jupiter, entre des personnages désirant faire la pluie ou le beau temps, et The Play of the Four P's Le Jeu des quatre P, 1569, o [...]1 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 16 pagesÉcrit par doyen honoraire de la faculté des lettres et sciences humaines d'Aix-en-ProvenceClassificationArtsArts du spectacleThéâtreThéâtre occidentalHistoire du théâtre occidentalThéâtre élisabéthainArtsArts du spectacleThéâtreThéâtre occidentalGenres dramatiques en OccidentArtsArts du spectacleThéâtreThéâtre occidentalGenres dramatiques en OccidentGenres dramatiques au Moyen ÂgeArtsArts du spectacleThéâtreThéâtre occidentalThéâtres nationaux en OccidentThéâtre anglaisLittératuresHistoire des littératuresLittératures européennesLittérature anglaiseAutres références ÉLISABÉTHAIN THÉÂTRE » est également traité dans ANGLAIS ART ET CULTURE - LittératureÉcrit par Elisabeth ANGEL-PEREZ, Jacques DARRAS, Jean GATTÉGNO, Vanessa GUIGNERY, Christine JORDIS, Ann LECERCLE, Mario PRAZ • 28 339 mots • 28 médias Dans le chapitre Le drame élisabéthain » […] Le goût populaire avait conservé au théâtre anglais l'aspect moyenâgeux de successions de tableaux, comme dans les mystery plays , de sorte que les unités de temps, de lieu et d'action ne purent pas s'acclimater en Angleterre. Pour différents que soient les auteurs dramatiques qui élevèrent le théâtre anglais des imitations de Sénèque à la splendeur d'une floraison qui n'a pas d'égal en dehors de […] Lire la suiteBALDWIN WILLIAM mort en 1570?Écrit par Henri FLUCHÈRE • 463 mots Le nom de William Baldwin, poète, philosophe, historien, mais aussi imprimeur et éditeur, a survécu grâce au Miroir des magistrats The Mirror for Magistrates , 1559, dont il fut le premier éditeur. Baldwin avait composé un traité de philosophie morale 1547, adapté les Cantiques de Salomon 1549 lorsque Edward Whitchurch mort en 1561, imprimeur du roi Édouard VI mort en 1553, lui demand […] Lire la suiteBEAUMONT FRANCIS 1584-1616Écrit par Henri FLUCHÈRE • 324 mots Le nom de Francis Beaumont est indissolublement lié à celui de John Fletcher dont il fut le collaborateur constant, de 1606 jusqu'à sa mort. D'abord étudiant à Oxford, il vint faire du droit au Middle Temple à Londres, vers 1600, où il ne manqua pas de rencontrer les brillants esprits de l'époque, entre autres Ben Jonson, Michael Drayton 1563-1631, John Fletcher, qui l'entraînèrent dans le tourb […] Lire la suiteBLACKFRIARS THÉÂTRE DESÉcrit par Universalis • 368 mots Le nom de Blackfriars désigne en fait à Londres deux théâtres distincts, dont le second est resté célèbre pour avoir abrité durant la saison d'hiver après 1608 les King's Men, la troupe dont faisait partie Shakespeare comme dramaturge attitré mais aussi comme acteur. Le nom de ces deux théâtres s'explique par leur situation, à l'emplacement même qu'occupait un prieuré de Dominicains Black Fri […] Lire la suiteOTHELLO, William Shakespeare - Fiche de lectureÉcrit par Line COTTEGNIES • 1 329 mots • 1 média Jouée pour la première fois sans doute en 1604 et publiée en 1622, cette tragédie de William Shakespeare 1564-1616 emprunte les éléments principaux de son intrigue à une nouvelle italienne du xvi e siècle parue à Venise en 1565. Il semble impossible de déterminer si le dramaturge anglais avait eu connaissance de l'original italien, paru dans De gli Ecatommiti de Giambattista Giraldi Cinthio, o […] Lire la suiteCHAPMAN GEORGE 1559 par Hubert HARDT • 437 mots Poète, dramaturge et traducteur de l'époque élisabéthaine. Celui que Shakespeare nommait, non sans quelque ironie, son rival se croyait inspiré des dieux et plus particulièrement pour traduire Homère. C'est d'ailleurs, sans doute, le premier titre de gloire de George Chapman. Travail d'envergure qui s'étale sur près de vingt ans, l'adaptation à la manière des élisabéthains n'est pas seulement enri […] Lire la suiteCHETTLE HENRY 1560 par Henri FLUCHÈRE • 694 mots Fils d'un teinturier de la cité de Londres, Chettle travaille comme apprenti chez un imprimeur en 1577. On le retrouve, quelque dix ans plus tard, associé de l'imprimeur John Danter. L'imprimerie était un lieu de rencontre des university wits et des dramaturges. Danter ayant fait faillite, l'imprimeur Chettle se mit à écrire des pièces pour Philip Henslowe, entrepreneur de spectacles et construct […] Lire la suiteCOMÉDIEÉcrit par Robert ABIRACHED • 5 416 mots • 1 média Dans le chapitre L'évolution des formes populaires » […] En effet, de l'Empire romain au Moyen Âge européen, ce sont les formes populaires du jeu comique qui fleurissent partout, avec une continuité remarquable, au détriment du théâtre écrit. Si, dans les écoles, on a continué à lire Plaute et Térence, voire à composer des comédies latines, la renaissance du théâtre comique va se faire au Moyen Âge à travers la satire, la farce et l'allégorie, c'est-à- […] Lire la suiteLE CONTE D'HIVER, William Shakespeare - Fiche de lectureÉcrit par Line COTTEGNIES • 1 244 mots Le Conte d'hiver , qui compte parmi les quatre dernières pièces de William Shakespeare 1564-1616, appartient au genre hybride des romances », ou tragi-comédies romanesques, au même titre que La Tempête . Joué en 1611, il est publié pour la première fois en 1623 dans les œuvres complètes posthumes de Shakespeare. Son titre évoque les histoires merveilleuses qu'on racontait durant les veillées […] Lire la suiteDAVENANT sir WILLIAM 1606-1668Écrit par Henri FLUCHÈRE • 608 mots Né à Oxford ; on dit que Shakespeare le tint sur les fonts baptismaux. C'est peut-être ce qui lui donna l'amour du théâtre et de la poésie. Ce fils de tavernier respectable, qui eut l'insigne honneur de succéder à Ben Jonson comme poète-lauréat 1638, épousa la cause du roi, fut anobli par Charles I er 1643, jeté à la Tour 1650-1652 d'où il fut, dit-on, tiré par Milton. Il est, avant tout, […] Lire la suiteVoir aussiACTEURS ET ACTRICES théâtreACTION DRAMATIQUEEDWARD ALLEYNLANGUE ANGLAISEJAMES BURBAGECOMÉDIE DE MŒURSCOMÉDIE D'INTRIGUECOSTUME DE THÉÂTRE ET DE SCÈNEDRAMATURGIEPHILIP HENSLOWEJOHN HEYWOODTHOMAS HEYWOODINTERLUDE genre dramatiqueJACQUES IerJEU DE L'ACTEURJOHN LYLYMASQUE genre dramatiqueTHÉÂTRE MÉDIÉVALMIRACLE genre dramatiqueMISE EN SCÈNE théâtreRecevez les offres exclusives Universalis
VirginieHocq et Zinedine Soualem sont réunis sur la scène du théâtre Jean Cocteau dans la pièce diabolique d'Emmanuel Robert-Espalieu, "C’était quand la dernière fois ?" Présentation de la pièce ( extrait communiqué de presse) Quoi de plus efficace pour régler un problème que de s’en débarrasser de manière « définitive » ?
? Je fais le test Un classique de Shakespeare ? Une tragédie grecque ? Quel premier rôle pourriez-vous décrocher ? Quel comédien sommeille en vous ? A quelle pièce de théâtre classique votre vie ressemble-t-elle ? Sept questions pour monter sur les planches ! Suivez l’actualité des Tests & Quiz ELLE Lien vers réseau social facebook Lien vers réseau social twitter Lien vers réseau social pinterest Lien vers réseau social instagram 7 Questions Le plus grand pouvoir à mes yeux... J'ai plutôt tendance... En amour, je suis plutôt... Le monde est une grande scène de théâtre... Être sur scène... En couple, je suis plutôt... Dans la cour de récré de mon enfance, j'étais...
Maisvers la fin il y a eu des danses et ça c'était le moment que j'ai le plus aimé. Il y avait des danses turques et espagnoles. C'était plutôt drôle. Le moment que j'ai beaucoup aimé c'est quand la fille et le Turc se marient et que tout le monde était amoureux dans la pièce ! Nassima » « J'ai adoré cette pièce. J'ai trouvé ça
Elle rayonne au milieu de ses partenaires masculins Éric Elmosnino, Félix Moati et Gabor Rassov. Se mordillant un peu les lèvres, elle opine doucement de la tête en fixant la salle d’un regard brillant, comme pour se convaincre de la réalité du moment. Elle a eu tellement peur, Vanessa Paradis, qu’elle prend le temps de savourer l’ovation debout et ces rappels insistants que lui réserve le public du Théâtre Edouard-VII ce mardi soir de la pièce Maman », écrite et mise en scène par son mari Samuel Benchetrit, la chanteuse et comédienne foule pour la première fois les planches. Debout, elle salue avec une intensité et une émotion contenues son tout premier public de débuts de Paradis au théâtre, très attendus, forcément. On a souhaité les découvrir avec les spectateurs du premier soir, trop impatient. En payant. Vous avez acheté vos places vous ? Non, vous êtes invité. Alors de quoi vous vous plaignez ? » nous avait-elle lancés, agacée, en interview la semaine dernière. Pas de plainte, mais une simple question sur le prix de certaines places – 98 euros en carré or, les meilleurs places – tarif pour le moins inhabituel. Elle n’avait pas eu son mot à dire, a-t-elle peu raide au débutC’est le prix qu’on a payé, donc, ce mardi. Il restait quelques places, pas beaucoup, la salle est assez pleine quand elle apparaît sur scène sous des applaudissements nourris. Maman », lit-on en lettres au-dessus de la boutique qu’elle ferme. Elle, c’est Jeanne qui sort dans cette rue grise et sale un soir avant Noël. La prenant pour une prostituée, un jeune homme Moati l’accoste. Un paumé qu’elle voudra prendre sous son aile, embarquant son mari Bernard Elmosnino dans cette drôle de soirée oscillant entre rires et gravité, comédie et Paradis est aux côtés d'Éric Elmosnino, Félix Moati et Gabor Rassov. Claude GassianOn sent la comédienne un peu raide, elle va gagner en souplesse au fil de la pièce. C’est encore un peu vert, bien sûr, son interprétation aussi, mais déjà on remarque la mise en scène et ce rythme imposant une sorte de latence, de distance entre les mots et les corps. Ça appuie le propos, mais rend l’ensemble un peu froid bien qu’il s’en dégage tendresse et poésie. Au final, la salle se lève pour la reine du soir. À la sortie, le public est bienveillant mais fan de Vanessa, Anita l’a sentie bien à l’aise malgré deux trois petites fausses notes, on va dire, le trac quoi », mais s’est délectée de chaque instant. C’était génial, j’ai adoré, c’est Vanessa quoi », souffle-t-elle en attendant la chanteuse devant le théâtre. On a du mal à se séparer en sachant qu’elle est là », sourit-elle. J’étais curieuse de voir Vanessa Paradis et j’ai adoré »À quelques mètres, quatre copines. Aucune n’est fan. J’étais curieuse de voir Vanessa Paradis et j’ai adoré, c’est très touchant, drôle et frais », confie Tania. Elle joue bien », note Vessala, séduite. J’ai eu l’impression d’être venue avant la première, je me suis dit qu’ils n’étaient pas encore dedans », estime de son côté Piroska, un peu surprise de ce qu’elle a vu. Au centre, Sylvia, elle, fulmine. Et ne mâche pas ses mots C’est plat, elle parle d’une façon monotone et le sujet est nul, lâche-t-elle. Cette ovation m’a agacée, vraiment, je suis très déçue. »À côté, Sylvain suit le travail de Samuel Benchetrit depuis des années. Et a aimé. Avec lui, la vie redevient sacrée et on a envie de profiter de chaque moment parce qu’on a une chance d’être là », analyse-t-il. Vanessa Paradis a une présence naturelle et une voix qui fait que ça marche super bien au théâtre, je l’ai trouvée super », pense Alexandra qui l’ encore, un petit groupe. Des habitués du théâtre où ils vont une à deux fois par semaine. Les avis sont mitigés. On n’est pas vraiment enthousiasmés, ça met un peu de temps à démarrer, la première demi-heure c’est lent, ensuite il y a une belle histoire », glisse Stéphane. C’est bien écrit, il y a une vraie émotion et une vraie poésie, de la tendresse », note Thierry. Pour lui, Vanessa Paradis a du talent et offre une belle prestation ». Déçues », Laurence et Valérie sont bien plus critiques. Ça manquait de rythme et l’ovation à la fin, je n’ai pas compris, c’était trop , pense la première. On a vu Anconina, la première, il y a quinze jours dans Coupable », et là on a été emballés. Vraiment. Là, on n’a pas le même enthousiasme, on a trouvé que c’était, bon, voilà, bien mais pas incroyable » . Il y avait des irrégularités dans les interprétations, ça manquait de vérité, de justesse parfois », note Valérie. Elle a une présence tout de même, intervient Sabine. Il y a des lenteurs, mais aussi une vraie sensibilité. Moi ça m’a touché. »Ce qui met tout le monde d’accord, c’est la cherté des places. 98 euros le carré or, ça pique ! » tique Thierry. On a eu la chance de passer par mon CE, sans cela on ne venait pas, c’est sûr », glisse Sabine. J’aurais été vraiment très déçue si j’avais payé ce tarif, souffle Laurence. Ça ne le vaut pas, on en a vu des mieux pour moins cher. » Maman », une pièce de Samuel Benchetrit, avec Vanessa Paradis, Éric Elmosnino, Félix Moati, Gabor Rasso, au Théâtre Édouard VII, 10 place Édouard-VII, 75009 Paris, plus d’informations ici. Places, de 10€ à 98€.
Exclusif- Virginie Hocq, Macha Méril, Zinedine Soualem - Personnalités lors de la représentation de la pièce "C'était quand la dernière fois ?"
Accueil Théâtres Opéras / Ballets-Danse Baro d'Evel Là Le spectacle Plan d'accès 4 avis Théâtres Danse contemporaine Opéras / Ballets-Danse Genres Danse contemporaine, Danse Lieu Théâtre des Bouffes du Nord, Paris 10e Date de début 16 février 2022 Date de fin 5 mars 2022 Durée 1h10 Programmation Dates et horaires cet évènement est désormais terminé Pour le confort et la santé de tous, merci de respecter les consignes sanitaires mises en œuvre par les lieux culturels présentation d'un "pass sanitaire", port du masque, usage de gel hydroalcoolique et distanciation physique. Présentation Au commencement, il y aurait le geste réduit à l’essentiel. Que reste-t-il quand on a tout enlevé ? Il reste le blanc sans doute. Et ce qu’il faudra encore faire sauter pour toucher au plus petit dénominateur commun. À ce qui, obstinément, nous parle de Là », depuis Là », encore. Quoiqu’il en coûte. Quoiqu’il s’en échappe. Pour l’enchantement, pour le passage, comme pour la joie. La création de la compagnie Baro d'Evel se présente comme un prologue, le premier volet d'un dytique, avant Faire. Un geste brut et nu qui circule entre corps et voix, entre rythmes et portés, entre chute et élan. Rien ne s’y fixe, rien ne s’y installe. Dans une langue sans mot ni arrêt, dans un zoom sur le présent, l'ici et le maintenant, Là naît de nos gestes instinctifs, impulsifs, des gestes dans tous leurs états, des gestes de la vie. L'événement Baro d'Evel Là est référencé dans notre rubrique Opéras / Ballets-Danse. Derniers avis Avis publié par Jocelyn le 9 mars 2022 Je suis très ému par la subtilité de ce spectacle, tout en finesse, en surprises, avec musique, danse, vocalises, expressions corporelles... Une véritable fresque des sentiments humains jouée avec tellement de sensibilité ! Je voudrais le revoir 10 fois !! Avis publié par Jean Claude le 6 mars 2022 Magnifique ! Spectacle alliant poésie, trouvailles scéniques corbeau, prouesses vocales et dansantes, drôlerie, émotions, métaphores, mise en scène originale... Que du bonheur ! Dommage, c'était la dernière mais je recommande vivement ! Ça fait un bien fou ❤️❤️ Avis publié par Jean le 25 février 2022 Surprise après surprise. Avis publié par catherine le 23 février 2022 Magnifique spectacle plein de poésie au prix de performances exceptionnelles de danse, d'acrobatie, de voix... Merci ! Principaux artistes liés à l'événement Barbara Métais-Chastanier au théâtre, Barbara Métais-Chastanier est à l'affiche de De quoi hier sera fait Théâtre de la Commune en 2020, Nous qui habitons vos ruines MC 93 en 2019 ou encore La Femme n'existe pas Théâtre de l'Échangeur en 2018. Blaï Mateu Trias au théâtre, Blaï Mateu Trias est à l'affiche de Baro d’Evel Mazùt Nouveau Théâtre de Montreuil Salle Vernant en 2023, Falaise Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines en 2021 ou encore Là Théâtre 71 en 2020. Camille Decourtye au théâtre, Camille Decourtye est à l'affiche de Baro d’Evel Mazùt Nouveau Théâtre de Montreuil Salle Vernant en 2023, Falaise Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines en 2021 ou encore Là Théâtre 71 en 2020. À voir également... Adresse du lieu Plan d'accès Théâtre des Bouffes du Nord - Paris 10e37 bis bd de la Chapelle 4 avis sur Baro d'Evel Là Avis publié par Jocelyn le 9 mars 2022 Je suis très ému par la subtilité de ce spectacle, tout en finesse, en surprises, avec musique, danse, vocalises, expressions corporelles... Une véritable fresque des sentiments humains jouée avec tellement de sensibilité ! Je voudrais le revoir 10 fois !! Avis publié par Jean Claude le 6 mars 2022 Magnifique ! Spectacle alliant poésie, trouvailles scéniques corbeau, prouesses vocales et dansantes, drôlerie, émotions, métaphores, mise en scène originale... Que du bonheur ! Dommage, c'était la dernière mais je recommande vivement ! Ça fait un bien fou ❤️❤️ Avis publié par Jean le 25 février 2022 Surprise après surprise. Avis publié par catherine le 23 février 2022 Magnifique spectacle plein de poésie au prix de performances exceptionnelles de danse, d'acrobatie, de voix... Merci ! Nota Bene pour être publié, le contenu de votre avis doit respecter nos conditions générales d'utilisation. Newsletter Chaque mercredi, le meilleur des sorties culturelles à Paris. Réseaux sociaux Suivez-nous sur Instagram, Facebook ou Twitter
ThéâtresOne man show Humour & Shows 68 € RÉSERVATION. De et mise en scène et avec Jérôme Commandeur, mise en scène Xavier Maingon. Genre : One man show. Lieu : Théâtre du Casino, Enghien-les-Bains. Date de début : 2 octobre 2022. Date de fin : 2 octobre 2022. Durée :
Notre ancienne GAEL Guest repart en tournée pour vous faire rire aux éclats avec son nouveau spectacle “C’était quand la dernière fois?”.Cet automne, Virginie Hocq fera une tournée des théâtres belges avec Zinedine Soualem. Les deux humoristes partagent l’affiche de “C’était quand la dernière fois”, une pièce signée Emmanuel pitch Quoi de plus efficace pour régler un problème que de s’en débarrasser de manière définitive » ? Un soir, comme tous les soirs de sa petite vie bien ordonnée, une femme va commettre le pire l’indicible et inavouable acte, d’empoisonner, de mettre à mort son mari. Une comédie délirante et bien sûr pleine de le contenu inséré d'un réseau de médias sociaux qui souhaite écrire ou lire des cookies. Vous n'avez pas donné la permission pour ici pour autoriser cela de toute façonLes dates Le 11/10 Centre culturel de Nivelles Le 12/10 Théâtre Royal de Mons Le 13/10 Théâtre Saint-Michel, Bruxelles Le 19/10 Salle Baudouin IV, Braine-le-Comte Le 20/10 le Forum de Liège Le 21/10 Théâtre Royal de Namur Le 24/11 Palais des Beaux Arts Le 29/03 Le Central, La Louvière Le 30/03 Centre culturel de Huy Réservez vos tickets iciPLUS DE CULTURE L’amie prodigieuse » les premières images de la version télé sont là Marc Lavoine Aimer quelqu’un, c’est lui apprendre à marcher seul » Cinéma 5 sorties à ne pas rater en septembre Ce qu’on a pensé de la dernière saison d’Orange is the New Black Rencontre Claire Chazal se prête au jeu du tac-au-tac
Depuisle 5 juillet, le festival d’Avignon bat son plein pour sa 75e édition. Pour l’occasion, les étudiants en master Théâtre et patrimoine doivent rédiger
Le comédien, qui n'avait plus joué au théâtre depuis 2012, est à l'affiche de la pièce "Le fils", de Florian Zeller, au théâtre de la Comédie des dernière fois qu'Yvan Attal est monté sur des planches de théâtre pour jouer la comédie, c'était en 2012, pour Race de David Mamet. Il fait son retour à partir du 3 février au théâtre de la Comédie des Champs-Elysées pour Le fils, une pièce de Florian Zeller, mise en scène par Ladislas Chollat. Aux côtés de l'acteur, on retrouve notamment Anne Consigny ou encore Rod Paradot. "À l'adolescence, il y a un mal-être". "Si je ne suis pas retourné sur les planches de théâtre pendant six ans, c'est aussi parce que je n'ai pas trouvé de pièce qui me bouleversait comme celle-là", confie Yvan Attal, vendredi, dans Europe matin. "La pièce a résonné de manière intime en moi". Le fils raconte l’histoire de Nicolas, 17 ans, qui semble habité par un mal-être. Son père, va alors tenter de tout faire pour lui redonner le goût de vivre."Il y a encore quelques années, j'avais un fils adolescent. Ça a été une chose compliquée, complexe", se souvient le comédien. L'oeuvre de Florian Zeller pouvait donc difficilement le laisser indifférent. "La pièce m'a touché, car on se rend compte que lorsqu'on a un enfant, il faut faire le deuil de l'enfant idéal qu'on a voulu avoir", explique Yvan Attal. Une double épreuve donc, à la fois pour le fils, mais également pour celui qui l'a vu naître. "Quand on est un père pour qui ça va, on imagine que ça peut aller pour tout le monde", indique l'acteur. "Mais à l'adolescence, il y a un mal-être".
Jai oublié de regarder la pièce de théâtre d'hier soir "c'était quand la dernière fois" sur paris première. est ce que éventuellement, quelqu'un aurait enregistré cette pièce ? merci. Publicité . Page : [1] Page 1 sur 1. Vous devez être connecté pour participer à la discussion. Cliquez ici pour vous identifier. Vous n'avez pas de compte ? Créez-en un gratuitement ! Recevoir PC
Pourquoi Symphorien ? À un ami comédien qui me posait la question, j’ai répondu parce que Le Cid a déjà été fait », badine Pierre Huet. L’idée, qui vient des producteurs de la pièce créée au théâtre du Vieux-Terrebonne, de transporter au théâtre cette comédie télévisuelle populaire des années 1970, peut surprendre. Mais quand la commande est arrivée, les deux coauteurs sont allés revoir les épisodes disponibles afin de vérifier si cette oeuvre du passé résistait au temps, et ils ont constaté que ses personnages étaient très forts ». Et puisque de grands interprètes les incarnaient au réseau TVA, ils sont restés dans la mémoire des gens, explique Louis Saïa. Janine Sutto et Jean-Louis Millette y ont notamment créé des compositions marquantes. Les personnages étaient même plus forts que l’intrigue à l’époque, je pense. Évidemment, il fallait un peu refaire l’histoire. Dans le sens où on a toujours tendance à embellir les choses du passé. Notre travail a été de donner ce dont les gens se souviennent, comme ils s’en souviennent. » Cette résurrection va-t-elle être un trip de nostalgie pour un certain public ? Au contraire, le tandem a décidé d’emblée que la pièce devait vivre par elle-même, sans qu’il soit nécessaire d’avoir connu la sitcom de Marcel Gamache au préalable. J’espère que mes filles, qui ont 30 et 27 ans, pourront la voir et s’amuser, dit Huet. Je pense qu’avec notre pièce, on arrive avec quelque chose de “symphorienesque”, mais qui est de 2022 — je viens sûrement d’inventer un mot. » Selon son comparse, si Symphorien tient encore la route, c’est aussi parce qu’il reprend un vieux principe de comédie, celui du “petit” ». Louis Saïa cite ainsi la commedia dell’arte ou les valets débrouillards chez Molière. On se met toujours du bord du petit. On rit du bourgeois gentilhomme parce que c’est le serviteur qui rit de lui. » J’espère que mes filles, qui ont 30 et 27 ans, pourront la voir et s’amuser. Je pense qu’avec notre pièce, on arrive avec quelque chose de “symphorienesque”, mais qui est de 2022 — je viens sûrement d’inventer un mot. — Pierre Huet Pour verser dans la sociologie, on pourrait voir en Symphorien, ce concierge père de 14 enfants, une représentation de l’homme québécois d’une certaine époque, qui a de la misère à arriver, qui a des bosstough ». Sa patronne Madame Sylvain abusait beaucoup de lui dans la série ; la notion de hiérarchie existait beaucoup plus à l’époque », reprend le coauteur des Voisins et d’Appelez-moi Stéphane, qui effectue ici un retour à l’écriture scénique. Si leur but est avant tout de faire rire, Louis Saïa croit que leur pièce peut rejoindre encore les préoccupations des gagne-petit, qui ont du mal à joindre les deux bouts en ce moment. La vérité de l’homme ordinaire » D’autant plus que l’adaptation théâtrale situe le récit l’année où la série a terminé sa diffusion, en 1982. Un contexte pas si différent Cette année-là, l’inflation était galopante au Québec et au Canada. Donc on fait des références avec maintenant. » De plus, l’histoire est sise dans une maison de chambres, un type d’habitation en augmentation avec la crise du logement, selon Saïa, qui en a vu récemment ouvrir quelques nouvelles dans son quartier. Moi, ce qui m’a frappé dans les épisodes, c’est que Symphorien correspondait à quelque chose qui est de plus en plus fort aujourd’hui la vérité de l’homme ordinaire, dit Pierre Huet. De par son intégrité, il fait sortir le bon côté des autres personnages. Moi, je dis qu’il est un mélange de Gaston Lagaffe, parce qu’on le blâmait toujours — il y a une phrase qui revient souvent “c’est la faute à Symphorien” —, et du personnage de Chaplin, à cause de son intégrité profonde. Le méchant, ce n’est pas un grand secret, c’est la belle-mère de Symphorien, qui est vraiment un personnage exécrable. Symphorien, dans l’arc de notre pièce, finit par faire ressortir les bons côtés de la pimbêche qu’est Mlle L’Espérance. » Est-ce donc à dire que la pièce sera un peu misogyne ? Ils s’empressent de réfuter. Vous faites bien de poser la question parce que ça me permet de parler de Marcel Gamache, réplique l’ancien rédacteur en chef de Croc. Avant de regarder les vieux épisodes, on se demandait est-ce qu’on va tomber sur des blagues sexistes, homophobes, racistes ? Et non. Si on n’a pas eu à faire le ménage des écuries d’Augias, c’est que, comparativement à d’autres séries de l’époque, même américaines, il n’y avait pas cette méchanceté profonde. Je concède que le personnage de la belle-mère est un bel exemple de tête à claques. Mais non, les femmes sont fortes chez Symphorien — même parfois, pour lui, trop fortes. J’attends avec un grand sourire quiconque trouvera là du sexisme, honnêtement. » Photo Marie-France Coallier Le Devoir La distribution est composée d’interprètes qui sont des comiques naturels et qui ont tous une propension facile à créer», dont François Chénier dans le rôle vedette, créé par Gilles Latulippe. Les auteurs ont fait un tri » des éléments dont ils jugeaient qu’ils avaient vieilli. Les blagues de Newfies d’Éphrem ne sont évidemment plus de mise. Quant à Mademoiselle L’Espérance nouvelle version incarnée par Nathalie Mallette, Louis Saïa fait une analogie audacieuse. Moi je dirais, au lieu d’être une vieille fille, c’est un peu comme le personnage de Blanche dans Un tramway nommé Désir, mais comique [les deux auteurs s’esclaffent]. Elle fantasme beaucoup. » Al Capone Le duo s’est donc inspiré de l’univers de Marcel Gamache pour imaginer un récit inédit. On a essayé de tirer l’essence des personnages, pas de faire un pastiche, précise Saïa. Donc, on reconnaît les personnages, sans que ce soit les mêmes que les originaux. On ne voulait pas faire une copie, ce n’est pas intéressant. » La distribution est composée d’interprètes qui sont des comiques naturels et qui ont tous une propension facile à créer », ajoute celui qui signe aussi la mise en scène, en collaboration avec Pierre Séguin. Avec François Chénier dans le rôle créé par Gilles Latulippe et, notamment, Patrice Coquereau en Oscar, le croque-mort. S’il existe des similarités, dont physiques, avec la distribution originelle, à cause de leur créativité, ils nous amènent ailleurs ». Je pense qu’on a fait une intrigue forte, ajoute Huet. Je suis certain que ça n’a pas l’air d’un épisode de télé enflé sur une heure et demie. C’est là où l’expérience de Louis en théâtre a été extrêmement utile. Et en sitcom, il y a ce qu’on appelle “remettre les meters à zéro” on repart toujours l’intrigue au début. Alors, si Symphorien redevenait une série télé, notre épisode n’existerait pas parce qu’il se passe des choses trop fondamentales dans l’intrigue. Par exemple, l’éternelle histoire non amoureuse entre Berthe L’Espérance et Oscar Bellemare, nous, on l’amène quelque part. On résout des choses. » Une histoire qu’ils ne veulent pas trop révéler, mais où le passage d’Al Capone dans la pension, à l’époque où celle-ci était un bordel, devient un élément charnière… Si Symphorien était du burlesque, élaboré beaucoup à partir de canevas » par les comédiens, qui improvisaient des répliques, il n’y a rien d’improvisé dans la pièce, où chaque ligne a été très travaillée. Louis est très fort en dramaturgie. Et j’ose penser que je suis un amoureux des mots, l’écriture est ma passion, dans toutes ses variations, depuis 50 ans. Donc, le mix entre nos deux talents, c’est pas si mal. » D’ailleurs, le tandem a déjà une autre pièce en gestation. Pierre Huet s’étonnait récemment que quelqu’un l’ait présenté comme auteur de chansons et dramaturge ». J’ai bientôt 73 ans et pour la première fois, me voilà rendu dramaturge ! J’y ai éprouvé un grand plaisir et je le dois à ce monsieur ici. » À voir en vidéo
Gy5uw9.